Essonne : Un poney retrouvé mort à Saint-Germain-lès-Arpajon

Dans la nuit du 1er au 2 août, un poney a été retrouvé sans vie dans son pré à Saint-Germain-lès-Arpajon. Égorgé, son oreille droite était aussi coupée. Depuis le début de l’année, une dizaine de plaintes a été déposée en France suite à ce même genre d’atrocité sur les équidés. 

« Stop à la barbarie sur les animaux« , s’exprimait Raoul Nardin, ami du propriétaire de l’équidé, sur sa page Facebook le 4 août. La publication fait référence à la découverte macabre par Dimitri Bonnie, petit-fils du feu résistant Raymond Gurême, le dimanche 2 août. Le jeune homme a l’habitude de s’occuper des chevaux, mais ce jour là, c’était le choc. Le poney a été égorgé et dépossédé de son oreille droite. Est également décrite une « blessure importante dans la gorge, sur le flanc et sur le thorax« , informe Raoul qui ajoute que « l’animal n’a pas survécu à cet acharnement« .

« Nous ne connaissons pas les motifs de ces actes« , a indiqué une source policière proche du dossier. Aucune piste n’est pour le moment écartée par les agents. « Tout sera mis en oeuvre pour retrouver ces barbares« , écrivait de son côté Raoul sur son mur virtuel public.

Capture d’écran du site www.service-public.fr.
Jusqu’à 3 000 € d’amende

Outre le caractère horrible de ce fait divers, ce qui pose question est surtout la similarité avec d’autres atrocités commises envers les équidés ces derniers mois en France. « Toujours avec l’élément de l’oreille droite en moins« , énonce la source policière. Effectivement, depuis le début de l’année, une dizaine de plaintes a été déposée par les propriétaires. Les mutineries puis meurtres ont été commis en Moselle en février, dans les Yvelines en avril, l’Aisne à la même période, la Somme en mai, la Seine-maritime en juin et l’Oise en juillet. La dernière découverte date du 11 août, en Saône-et-Loire.

Viviane Gurême, petite fille de Raymond, a elle aussi déposé une plainte. Agir cruellement envers les animaux étant un délit, le ou les auteurs s’expose à une amende. « La personne qui tue volontairement un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité, sans nécessité, publiquement ou non, encourt une amende de 1 500 €. En cas de récidive, la personne encourt une amende de 3 000 €« , apprend-t-on sur le site Internet de l’administration française.