Le syndicat des apiculteurs du Val d’Essonne a remporté le concours du meilleur miel d’Ile-de-France en novembre pour celui qu’il produit au sein de l’EPNAK de Gillevoisin à Janville-sur-Juine.
Composé de 206 passionnés d’apiculture et de protecteur des abeilles, le syndicat apicole de l’Essonne (SAVE) est implanté au sein de l’Etablissement public national Antoine Koenigswater (EPNAK) situé au domaine de Gillevoisin. C’est ainsi qu’une fois par semaine, ses membres font participer les adolescents du centre en situation de handicap, fragile ou en difficulté d’insertion sociale à des ateliers pédagogiques.
Comment vivent les abeilles ? Quelles sont leur utilité ? Ou encore comment récoltent-on leur miel ? Toutes les notions apportées aux élèves aident considérablement à leur éveil. Pour Emeline Blachon, éducatrice au sein de l’établissement depuis 20 ans, « les activités avec les animaux en général apporte les bases du savoir être, du savoir vivre et du vivre ensemble » aux élèves.
Un espace qui favorise la médiation animale
Dans le centre, ce ne sont pas les animaux qui manquent puisqu’il abrite également une ferme avec des moutons, des ânes, ou encore des chevaux ainsi que 3 ruchers. Les récoltes de miel s’effectuent deux fois à 3 fois par an, au printemps et au mois d’août, laissant les enfants participer à toutes les étapes de fabrication. Cécile Lapierre, membre du SAVE reconnait le cadre extraordinaire dans lequel les enfant évoluent.
Pour elle, la pratique de l’apiculture a débuté il y’a moins d’une dizaine d’années. « Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai voulu apporter ma contribution au sauvetage des abeilles, l’apiculture m’est apparu comme un geste éco-civique ».
Depuis, elle intervient dans le centre qui accueille en ce moment 60 élèves dont 45 internes. Des ateliers avec les animaux sont régulièrement organisés avec des centres des loisirs, des écoles, des randonneurs ou encore des EHPAD.
A noter que l’Institut Médico Educatif va bientôt déménager pour cause de non conformité des bâtiments. Les élèves se verront donc répartis en plusieurs groupes, sur Olainville ou Étréchy. Le SAVE devra également déménager au grand dam de ses membres. Le projet est prévu pour 2022, mais en attendant, les élèves peuvent encore profiter de la beauté du lieu bucolique, y compris sous la neige.
D’autres informations sur ce sujet seront à retrouver dans nos éditions papier et numérique du jeudi 31 janvier.