Les victimes de la crue de 2016 pensaient être épargnés pendant des années, hélas, plusieurs facteurs qui se sont conjugués ces dernières semaines ont provoqué une crue de l’Yvette d’un niveau supérieur à celui de 2016, qui était pourtant qualifié de centennale.
La tempête Kirk qui est passée au-dessus de l’Essonne ce mercredi 9 octobre s’est ajoutée à des sols déjà gorgés d’eau. « Le mois de septembre est celui qui a connu la plus forte pluviosité depuis 1986 », rappelle le Siahvy, le syndicat de l’Yvette. Cela a contribué à une situation sans précédent quand sont arrivés les 80 mm de pluie de la tempête Kirk.
« Les bassins de rétention ont joué leur rôle de tampon dès les premières pluies de mercredi », insiste le Siahvy. Mais Absorber l’équivalent d’un mois de pluie en près de 20h c’était trop pour des bassins dimensionnés pour des crues d’occurrence vicennale, soit pouvant se produire tous les 20 ans.
« Leur capacité de stockage a été atteinte le soir même, du fait de ce caractère exceptionnel. Cette crue a même dépassé celle de 2016 qui était pourtant centennale», constate le syndicat.
L’heure est donc maintenant au nettoyage, alors que la décrue s’amorce doucement. A Longjumeau, toutes les rues étaient à nouveau ouvertes à la circulation à midi. Afin de faciliter le nettoyage des propriétés touchées par cette crue, des bennes ont été installées à différents points de la ville pour faciliter les opérations. Par ailleurs, une collecte et une distribution de dons était organisée de 13h à 18h, salle Bretten.
Dans la ville de Savigny-sur-Orge, les rues étaient à nouveau accessibles, et notamment celles pour rejoindre Grand-Vaux. Les opérations de nettoyage se poursuivent.
L’électricité a été rétablie dans tous les transformateurs de Villebon-sur-Yvette en début d’après-midi. Plusieurs bennes ont été installées afin de faciliter le nettoyage des habitations. La vigilance reste de mise dans le secteur de la rue des Deux Gares.
