Essonne : quand les rencontres inspirent un spectacle de danse à vivre...

Essonne : quand les rencontres inspirent un spectacle de danse à vivre à La Lisière ce soir

0
PARTAGER
La compagnie Sauf le dimanche à Bruyères-le-Châtel le mercredi 18 septembre.

Le jeudi 19 septembre, à 19h30, la résidence artistique La Lisière accueille la restitution de la compagnie Sauf le dimanche dans le parc du château de Bruyères-le-Château.

« Que faisons-nous de nos espaces communs, de nos espaces publics, qu’avons-nous envie d’y partager d’y déposer ? Est-ce encore un espace commun ? », ce sont les questions posées par le collectif Sauf le dimanche. L’équipe au complet est actuellement en résidence artistique à La Lisière et vont au contact des Bruyérois pour récolter des paroles, des mouvements, de quoi façonner un spectacle nommé Assemblée.

Un projet ambitieux à huit

Depuis un an maintenant, la troupe enchaîne les rencontres et les résidences en France et à l’étranger pour puiser dans la vie quotidienne des pas à danser. « Dans chaque commune qu’ils investissent, ils créent un alphabet de gestes, c’est leur façon d’être avec l’autre, leur travail vient de la rencontre avant tout ! », explique Elodie Villatte, directrice adjointe de la Lisière.

Comme pour un peintre, les chorégraphes, danseurs et musiciens s’inspirent de ce qui les entoure et retranscrivent ce qu’ils ont pu ressentir à travers leur art. Avec Sauf le dimanche, c’est la danse. Entre le lundi 16 et le mercredi 18 septembre, la compagnie a pris possession d’espaces passants dans la ville de Bruyères-le-Châtel afin de favoriser les rencontres avec le plus grand nombre, les clients du centre-ville, les passants devant la mairie ou encore les familles entre le groupe scolaire et le nouveau gymnase Sandra Badie.

Et vous, que répondriez-vous ?

A chaque rendez-vous dans l’espace public, les artistes croisent du public, posent une ou deux questions « Comment est-ce que vous vous appropriez l’espace public ? Est-ce que l’on a envie de s’approprier l’espace public proposé pour vivre ensemble ? » et demandent un geste à utiliser pour l’inclure dans une danse. « Au fur et à mesure, on apprend les gestes, on fait de l’improvisation devant le collectif tout en écoutant les gestes des autres », précise Marie Doiret, chorégraphe, danseuse et co-fondatrice de la compagnie Sauf le dimanche avec Emilie Buestel. « C‘est une manière de garder l’intimité de la rencontre à travers une reconstitution en groupe », ajoute Jules Beckman, musicien qui a déambulé avec son chariot musical avec « Des gestes, des gestes chauds ! » à la manière d’un vendeur de beignets sur la place. Il détourne des objets pour en faire des instruments de musique : des couvercles de casseroles deviennent des percussions, des tuyaux de plomberie se transforment en corne à membrane à double chambre avec un ballon de baudruche et des élastiques.

La rencontre avant tout

Le mercredi 18 septembre, les cinq danseurs et le musicien ont investi le passage piéton devant l’école et le trottoir qui borde le nouveau complexe sportif. Ils ont abordé des mères de famille, un groupe d’enfants et ils ont commencé à restituer leur rencontre avec des mots inscrits sur un long rouleau de papier, appelé le panneau des histoires, puis à travers des danses singulières.

Le spectacle en cours de création, Assemblée, se construit petit à petit au fil des rencontres. Il s’adresse au tout public, les enfants comme les adultes. La restitution de la résidence est à découvrir le jeudi 19 septembre à 19h30 au parc du château de Bruyères-le-Châtel, côté La Lisière. L’entrée est libre et gratuite, sans inscription préalable. Prévoyez une tenue appropriée à la météo et de l’anti-moustique.