Depuis le vendredi 7 octobre au soir, les piscines du territoire de l’agglomération, dont celle d’Etampes, sont fermées.
Pour l’association Etampes Natation, cette fermeture est un coup dur de plus, après deux années marquées par la crise sanitaire comme pour le reste des associations sportives. «C’est avec un grand désarroi que nous avons appris, vendredi dernier, la décision unilatérale de la CAESE de fermer temporairement la piscine Charles Haury. La raison invoquée est l’envolée des coûts énergétiques», expliquait Elizabeth Picault, présidente, sur le site Internet du club le lundi 3 octobre dernier.
Pour Etampes natation, l’inquiétude est forte. «Cette décision est grave de conséquences pour Etampes Natation, ses encadrants et ses membres. Les membres du conseil d’administration travaillent actuellement sur les réponses à apporter aux membres des différentes sections et sur la pérennité du club », soulignait la présidente.
Pourtant, début septembre, au moment du forum des associations, Etampes natation déjà s’inquiétait des modalités de fonctionnement des piscines. «Nous avions pourtant posé la question à la CAESE avant les inscriptions et nous avions eu comme réponse que la fermeture de la piscine n’était pas envisagée », déplore Elizabeth Picault. Un mois plus tard, c’est bel et bien le cas, et aucune perspective de réouverture n’est visible.
C’est donc la colère qui domine au sein de l’équipe d’Etampes natation. Une pétition a été lancée afin de demander la réouverture de la piscine. Ce mardi 11 octobre, celle-ci a déjà obtenu 850 signatures.
Chez les adhérents et les Etampois, les commentaires vont bon train. «Il n est pas admissible de prendre de telles décisions sans concertation, sans collaboration le club de natation et les usagers», «Quid de l’apprentissage de la natation promu par l’Education nationale ? », « est ce que la CAESE coupe l’eau chaude des footeux et le chauffage dans les gymnases», sont quelques-uns des sentiments partagés par ceux-ci.
Pour l’agglomération de l’Etampois Sud-Essonne, l’économie envisagée grâce à la fermeture des piscines est supérieure à 500000 € pour l’année 2023…