L’association des Enfants du Mekong permet d’aider des jeunes à accéder à l’éducation dans six pays d’Asie du sud-est comme le Vietnam, la Birmanie, le Cambodge ou la Thaïlande.
» J’en avais marre de donner de l’argent à des associations dont je ne connaissais pas vraiment la réalité des actions. » Yannick Peyrot est un des parrains de l’association des Enfants du Mekong. Responsable de la délégation départementale essonnienne depuis le mois de septembre, il revient sur cette activité solidaire à laquelle il adhère depuis six ans. Une aide à laquelle vous pourriez aussi contribuer en cette période de Noël et de partage.
« Mon meilleur ami est du Laos, c’est sa mère qui a connu le fondateur de l’association, René Péchard « , raconte le Brétignolais de 34 ans. Après avoir parrainé une première jeune fille, Soysouda, dès ses 14 ans, il a décidé il y a un an de soutenir aussi sa petite sœur, Mitta, 15 ans. En plus des lettres échangées environ trois fois par an, Yannick a pu concrétiser son action en rencontrant sa première filleule l’année dernière. » Je suis resté au Laos pendant un mois. J’ai pu rencontrer, manger et discuter avec ma filleule et la directrice de l’école sous le regard d’un « bambou », un représentant local de l’association, détaille le père de deux enfants. Aujourd’hui, elle a bientôt fini son cursus scolaire. Elle veut être maîtresse d’école. » Frais de scolarité, transports, nourriture… Ces dépenses ont pu être assurées grâce aux fidèles participations financières de Yannick, soit des mensualités de 28 €. Somme où 7 € sont réservés à l’association, et tout le reste est versé à la famille destinataire.
245 parrains en Essonne
Active dans six pays d’Asie du Sud-Est (Vietnam, Birmanie, Cambodge, Thaïlande, Philippines et Laos), l’association des Enfants du Mekong, créée en 1958, parraine à ce jour 22 000 enfants. Parmi leurs parrains, 245 sont Essonniens. Leurs actions s’organisent en quatre étapes : construire (avec des initiatives locales pour améliorer leurs conditions de vie), soutenir et éduquer (grâce au parrainage, » l’enfant soutenu prend chaque matin le chemin de l’école et ne travaille plus à la rizière ou à la décharge « , peut-on lire sur leur site Internet), former (avec des centres scolaires et foyers d’hébergement, respectivement au nombre de 11 et 72 sur leur territoire d’action) et insérer (via l’orientation et le développement d’une culture professionnelle).