Les opérateurs Orange et SFR ont été retenus pour déployer la fibre sur une quarantaine de villes essonniennes. Etat des lieux.
C’est un sujet suivi de près par les élus et les habitants de l’Essonne. Alors que certaines collectivités sont déjà éligibles à la fibre optique, d’autres sont encore en cours de raccordement. Des chantiers qui n’avancent pas à la même allure pour deux raisons : la première, deux opérateurs se partagent le territoire, Orange (17 villes) et SFR (25 villes). A noter qu’il faut entre trois et cinq ans pour achever une commune. La seconde concerne les différentes zones à déployer. Il faut en effet différencier les zones très denses (comme Evry-Courcouronnes), où tous les opérateurs peuvent déployer la fibre, les zones moyennement denses, dites AMII, où un seul opérateur s’occupe du déploiement pour ensuite mettre le réseau à disposition des fournisseurs, et les réseaux d’initiative publiques qui sont gérées par les collectivités locales. Ici le Conseil départemental ou les agglomérations.
En Essonne, Orange s’occupe donc de 17 villes, auxquelles s’ajoutent Les Ulis, Longjumeau, Evry-Courcouronnes et huit communes de Paris-Saclay (l’agglomération a fait appel à l’opérateur pour installer la fibre sur son territoire). Parmi elles, Boussy-Saint-Antoine (97% des logements éligibles à la fibre), Crosne (93 %), Epinay-sous-Sénart (98 %), Yerres (97 %), Brunoy (85 %) ou Paray-Vieille-Poste (85 %) en cours de finalisation. « Pour ces villes, le reste à faire correspond à des situations particulières ne permettant pas le raccord. Par exemple, des accords syndics non obtenus ou des travaux à réaliser par le propriétaire en partie privative, précise Jean-Luc Calonne, directeur des relations avec les collectivités locales de l’Essonne. On s’engage à ce que nos zones soient 100 % éligibles fin 2022. Les travaux ont débuté dans toutes les villes que nous gérons. »
Nous n’avons pas obtenu les chiffres pour l’opérateur SFR.