Essonne : opération collège mort à Dourdan au collège Condorcet ce jeudi 6 mars

Un appel a été lancé par les enseignants de l’établissement qui s’inquiètent d’une dégradation des conditions d’enseignement.

Le message est clair, « n’envoyez pas vos enfants au collège jeudi 6 mars », demandent les enseignants du collège Condorcet aux parents d’élèves. Objectif, affirmer haut et fort le refus de la dégradation des conditions d’enseignement qui s’annonce dans l’établissement pour la rentrée scolaire 2025.

Les enseignants font part de trois inquiétudes majeures pour la prochaine année scolaire. En ce qui concerne les classes de 3e, « prévues à 30 élèves par classe alors qu’ils doivent préparer le diplôme national du brevet, le passage au lycée et leur orientation », insistent-ils, tout en rappelant qu’aucun redoublement n’a eu lieu pour des élèves de ce niveau durant cette année scolaire même s’ils n’étaient pas prêts à passer à l’étape suivante de leur cursus.

Inquiétudes aussi pour les classes de 5e et de 4e « qui seront presque toutes à 30 élèves par classe également, avec l’obligation pour nous de supprimer la plupart des heures en groupes si nous voulons baisser les effectifs », déplorent les enseignants.

Enfin, il y a « la suppression de 4 ou 5 postes d’enseignants » dans le collège qui est pointée du doigt. Outre les conséquences humaines, les conséquences sur les élèves « puisque ces postes seront compensés par des ”blocs” provisoires de 9, 12 ou 15 heures dont on ne peut absolument pas être certains qu’ils seront assurés », sont également mises en avant par les professeurs.

Autant de sujets qui ont poussé les représentants des enseignants et des parents d’élèves à demander une audience à la direction académique afin de trouver des solutions et de demander particulièrement des moyens supplémentaires pour ouvrir une classe de 3e supplémentaire à la rentrée et réévaluer la suppression d’un poste sur les mathématiques.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.