Richard Trinquier a été interpellé le 8 avril après avoir menacé des gens du voyage avec un sabre japonais. En attendant le procès du 14 juin, le maire de Wissous devrait être placé sous contrôle judiciaire. Son épouse est également poursuivie pour dissimulation de preuves.
Il devra expliquer son geste le 14 juin. Placé en garde à vue le dimanche 8 avril, pour détention d’armes, Richard Trinquier, le maire de Wissous, devrait prochainement être placé sous contrôle judiciaire. En effet, suite au différend qui l’a opposé à la communauté des gens du voyage, le procureur de la République d’Evry, Caroline Nisand, a demandé à ce qu’il ne puisse pas porter d’armes. « Il se doit d’être exemplaire, on n’est pas garant de l’ordre public en brandissant un sabre », a-t-elle déclaré.
Son épouse avait caché les autres armes
Tout s’est déroulé dimanche dernier, vers 18h. Les forces de l’ordre interviennent à Wissous suite à un conflit entre les gens du voyage, qui ont tenté de s’installer sur le parking d’une crèche dans l’après-midi, et le maire de la ville, Richard Trinquier. Ce dernier, alcoolisé, les a menacés avec un katana et une arme de poing vers 15h.
En garde à vue, Richard Trinquier reconnaît posséder plusieurs armes à feu à son domicile. Mais, lors de la perquisition, les enquêteurs de la Sûreté départementale ne trouvent rien : entre temps, son épouse a fait appel à un ferrailleur pour se débarrasser des armes sans autorisation. Au total, 12 armes seront saisies (une sur les lieux des faits et onze au domicile) dont trois détenues de façon irrégulière puisqu’elles ne faisaient pas l’objet d’une déclaration. Ces deux individus comparaîtront également en juin pour dissimulation de preuves, transport et détention d’armes.
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