Le Républicain de l’Essonne s’engage avec IledeFrance Terre de saveurs, organisme
associé à la Région Ile-de-France et présidé par le conseiller régional Gérard Hébert,
pour valoriser l’identité du territoire francilien et le faire partager par tous.
Cette valorisation passe par la nouvelle marque de territoire « Produit en Ile-de-France » née en 2018. Cette marque compte d’ores et déjà 1 400 produits dont un nombre
important proviennent du territoire essonnien. Ce sont ces productions du terroir
de notre département que votre journal présentera chaque semaine dans cette page.
A la ferme de la Garenne à Guillerval, les volailles grandissent tranquillement en plein air. « Pour avoir une belle volaille, il faut du temps », assure Richard Piriou l’éleveur.
Il a diversifié son exploitation dès son installation en 2015. « Mon père avait 50 hectares en grande culture ce qui est l’une des plus petites exploitations de l’Essonne », souligne-t-il. Aujourd’hui c’est trop peu et il fallait une autre source de revenus. Celle-ci s’est imposée d’elle-même. « Mes grand-parents produisaient du poulet, de la pintade, du canard, des oies, des lapins et des poules pondeuses », se souvient-il. C’est dans leurs pas qu’il a décidé de s’inscrire en élevant de la volaille.
Il élève donc ces volailles sur 9 000 m2 à Guillerval. « Ce sont des poules dites cou-nu, à chair jaune et à pattes jaunes », précise-t-il. Les poussins arrivent alors qu’ils n’ont qu’un jour et grandissent en plein air dans des conditions optimales sur l’exploitation.
« Elles grandissent au minimum jusqu’à 90 jours et jusqu’à 130 ou 140 jours », précise-t-il. Sur son exploitation, trois générations différentes de 1 500 individus sont élevées dans ses bâtiments. Un quatrième bâtiment se trouvant en vide-sanitaire entre deux arrivages de poussins.
Produit et consommé dans un rayon de 50km
C’est un poulet de chair très populaire, sur lequel la viande est bien répartie sur l’ensemble de l’animal et son bréchet est bien charnu et présente très bien dans le plat. Bref, il a du goût et de la gueule !
Côté alimentation, Richard Piriou nourrit pour l’essentiel ses volailles grâce aux cultures qu’il fait pousser sur son exploitation. Quand il a besoin de complément, des tourteaux fabriqués par un éleveur du Loiret et adaptés aux volailles lui sont fournis.
Cette production il faut ensuite la vendre. « C’est la vente directe qui donne son équilibre économique à l’activité », confie-t-il. Les habitués viennent à la ferme directement ou à sa rencontre sur les marchés.
Des points de distribution chez d’autres exploitants essonniens sont également disponibles. Il vend enfin à quelques grandes surfaces du département en spécimens entiers ou à la découpe. Résultat, entre les matières premières, l’élevage et la consommation, tout se fait dans un rayon de 50 km autour de la ferme. L’empreinte carbone d’une volaille est donc extrêmement faible.
Mais ce dont Richard Piriou est le plus fier, c’est de la qualité de son travail. « Pour bien grossir et bien progresser, un poulet doit dormir et digérer. Il faut lui laisser du temps », explique-t-il. Aussi prend-il le plus grand soin dans ses bâtiments de respecter le cycle jour-nuit de ses poulets afin qu’ils grandissent naturellement.
Pour les fêtes, Richard Piriou propose également de la pintade chaponnée d’environ 2 kg et du chapon de 3,5 kg élevée spécialement.
• Pour réserver votre volaille
pour les fêtes, appelez Richard
au 06.87.19.16.06.