Essonne : les pros du bâtiment inquiets pour l’avenir

Dans le bâtiment, la question n’est pas s’il faut reprendre l’activité, mais comment.

Aujourd’hui 90% des entreprises du bâtiment en Essonne ont cessé leur activité. Un contexte jamais vu qui crée un climat d’incertitude dans le secteur.

« Il y a énormément d’inquiétudes aujourd’hui et une volonté de reprendre l’activité dans les meilleurs délais », souligne Fabien Daurat, président de la Fédération française du bâtiment en Essonne.

Reprendre oui, mais dans quelles conditions ? C’est évidemment toute la question. La première difficulté, c’est celle des équipements de protection. « Nous sommes face à une absence totale d’équipement. Nous avons passé une commande que nous attendions cette semaine (ndlr : la semaine du 13 au 19  avril), mais nous ne l’avons pas reçue et nous n’avons pas d’horizon sur sa réception », précise-t-il.

Ces équipements seront indispensables à l’heure de la reprise, mais ils auront un double coût celui de leur achat et celui de la perte de compétitivité. « J’ai fait un calcul et le surcoût engendré est de 285  euros par jour et par salarié. Pour une entreprise comme la mienne de 60  salariés, cela représente 15000 euros chaque mois », précise Fabien Daurat.

La contrainte supplémentaire que feront porter les équipements sur les compagnons et le temps perdu, c’est celle de la perte de temps. «  Cette diminution de la productivité va nous exposer à des pénalités de retard », ajoute-t-il.

Sur ces sujets, le bâtiment a besoin de réponses, notamment…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 23 avril.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.