Enseignants, élèves et parents font face à une situation inédite et poursuivent l’enseignement en s’adaptant.
Pour les élèves il y a des bons côtés. On se lève moins temps, on a moins de temps de transport pour se rendre dans son établissement. Mais on ne voit plus ses camarades et on travaille avec ses parents toute la journée. Un moins bon côté peut-être. Du côté des enseignants il a fallu adapter rapidement les cours.
« Il faut repenser les échanges oraux au travers du relais que va être la famille à la maison, parents, grands-parents, fratrie plus âgée, et il est quasiment impossible de s’appuyer sur l’émulation orale entre élèves », indique Emmanuel Leroy, directeur de l’école Maurice-Léauté de Brières-les-Scellés.
Ces cours sont transmis de multiples manières, des cours en pdf par e-mail, sous la forme d’exercices en lignes, via l’utilisation du dispositif de la classe virtuelle du CNED ou parfois de l’application Klassroom et encore par des vidéos à travers la création de chaînes YouTube. Les enseignants se sont beaucoup investis pour s’adapter.
« L’utilisation de ces outils a nécessité et nécessite encore, que les enseignants se forment. Mais le plus gros de cette formation se fait dans l’urgence et ‘’sur le tas’’ », reconnaît le directeur. Cela est vrai également de l’autre côté des écrans.
Mais la plus grande difficulté pour les parents, c’est de devenir prescripteur. « Quand il y a des choses qui ne sont pas comprises, c’est là que cela devient difficile. Ce n’est pas toujours facile de faire comprendre, d’autant que la pédagogie a beaucoup évolué depuis que j’étais en classe », témoigne ainsi Solenne…
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