Un Verriérois a créé l’application Pocket SOS, qui permet de joindre les numéros d’urgence… dans le monde entier, ou presque. Le système offre des options pour les malentendants et des sirènes d’alarme.
Amis globe-trotter, en cas d’urgence, pas de panique, l’application Pocket SOS est là pour vous. Disponible sur Android, elle a été développée par un habitant de Verrières-le-Buisson, Patrick Occhipinti. Elle permet de répertorier les numéros à composer dans 181 pays. «A l’origine, j’ai pensé à toutes les personnes en vacances et le stress qui peut rapidement arriver lorsqu’on ne sait pas qui contacter en cas de problème. C’est pourquoi j’ai réalisé cette application qui configure, en fonction de votre localisation et donc du pays dans lequel vous vous trouvez, le numéro d’urgence à contacter, explique Patrick Occhipinti, créateur de Pocket SOS. Cela a demandé un travail considérable de croisement des sources pour être bien sûr de la validité des numéros. Il reste 59 pays pour lesquels je n’ai pas pu m’assure des informations pour les inclure.»
Un investissement d’envergure celui qui est passionné par la programmation. Surtout que, depuis la première version éditée en avril 2017, l’application Pocket SOS a bien évolué. «Peu de gens le savent, mais plusieurs pays disposent d’un service de SMS pour leurs urgences, notamment à destination des sourds et malentendants. J’ai donc ajouté cette fonctionnalité qui me paraissait importante. J’en ai profité pour mettre en place un système de localisation avec Google Map, ainsi qu’une prise en compte des MMS», précise Patrick Occhipinti, dont l’expérience de coureur lui a permis de créer des options, notamment une sirène stridente en cas d’agression ou de simple malaise.
Les trois socles de l’application (appels, les SMS et la sirène) étant bien établis, le Verriérois a affiné quelques spécificités, puisque sont venus se greffer les numéros d’assureurs automobiles, d’opposition de cartes bancaires ou encore la possibilité de pré-enregistrer un numéro à joindre en cas d’urgence «pour les jeunes adolescents et des personnes âgées».
Et tout cela sans la moindre publicité, ce qui implique un retour financier nul pour Patrick Occhipinti. «Je viens moi-même du monde associatif, l’aspect collectif m’intéresse donc énormément. C’est déjà une satisfaction personnelle énorme.» Reste qu’il ne s’interdit pas «dans quelques années», de proposer une application payante.
Robin Lange