Depuis le 10 décembre, le personnel de l’hôpital Georges-Clemenceau, situé à Champcueil, est en grève pour alerter sur la dégradation des conditions de travail. Le mardi 17 décembre, des soignants ont choisi de faire entendre leur voix sur un rond-point proche de l’établissement gériatrique, à Ballancourt-sur-Essonne.

Voici le SOS de soignants en détresse. Ils travaillent à l’hôpital Georges-Clemenceau du groupe AP-HP Henri-Mondor (Assistance publique Hôpitaux de Paris). Ils sont excédés par le manque d’effectif. Le personnel de cet établissement gériatrique basé à Champcueil est en grève depuis le mardi 10 décembre.

L’intersyndicale CGT et SUD SANTE a appelé l’ensemble des équipes à se mobiliser pour garantir « la qualité des soins et la sécurité des patients. Malgré les efforts de recrutement, le manque chronique de personnel, en particulier d’infirmières, engendre une dégradation des conditions de travail, avec des répercussions directes sur la prise en charge des patients qui n’y sont pour rien et qui de ce fait subissent la politique mise en place par les directions. » Selon la direction, la grève concerne « entre 2 et 8 % des professionnels ».

Un cri d’alarme face au manque de personnel

Les grévistes présents sur le rond-point de Ballancourt-sur-Essonne menant vers Champcueil entre la RD74 et la RD191 confirment cette baisse des effectifs depuis le covid notamment, où certains soignants épuisés ont préféré quitter la profession. Certains automobilistes ne prennent même pas le temps de lancer un regard et d’échanger quelques mots, d’autres ralentissent et ouvrent leur fenêtre pour comprendre la présence de blouses blanches autour du giratoire. Ceux qui se sentent touchés par la cause lancent un « je suis de tout cœur avec vous » ou encore « bon courage », des mots qui mettent du baume au cœur aux soignants épuisés.

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