Essonne : Le nouveau préfet Eric Jalon a pris ses fonctions

Lundi 24 août, le nouveau préfet de l’Essonne Eric Jalon prenait ses fonctions.

« Je suis très heureux de m’inscrire dans la succession de Jean-Benoît Albertini. C’est une pression positive, je suis obligé de me placer à son niveau« , c’est avec ces mots que s’est exprimé le nouveau préfet de l’Essonne. Eric Jalon prenait officiellement ses fonctions lundi 24 août.

Avant de revenir sur son parcours, le préfet a tenu à parler du contexte dans lequel s’inscrit son arrivée dans le département : « Il y a trois éléments. Le premier est la volonté du gouvernement de renouveler son corps préfectoral [38 préfets prenaient leurs fonctions ce même jour, ndlr]. Le second est la lutte contre la Covid-19 qui se poursuit. Nous devons être vigilants dans le respect des gestes barrières mais aussi dans la reprise économique. Nous accompagnerons cette relance dans la mesure du possible », a fait savoir le préfet. Le dernier élément repose sur les faits divers qui ont marqué le département cet été : « Les rixes à Draveil et Massy, mais aussi les échauffourées qui ont agité la base de loisirs d’Etampes. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais baisser la garde« .

L’après-midi même, le préfet rendait d’ailleurs visite à la Direction départementale de la sécurité publique. Celui qui a déjà côtoyé Jean-Benoît Albertini au ministère de l’Intérieur semble avoir cerné les complexités du territoire : « En Essonne, en quelques semaines, on passe du classement de Shanghai aux événements marquants des quartiers sensibles ».

Eric Jalon et Jean-Benoît Albertini, amis et collègues

Les deux énarques se sont donc déjà croisés. Une amitié a pu se tisser entre eux, notamment lorsque le nouveau exerçait en tant que préfet de Charente-Maritime (entre 2015 et 2017) et l’ancien au même poste en Vendée (entre 2013 et 2017).

Avec une expérience de 22 ans dans le corps préfectoral, Eric Jalon a aussi été conseiller auprès du Premier ministre Edouard Philippe de mai 2017 à juillet dernier. Les sujets comme le terrorisme, l’état d’urgence ou encore la lutte contre les atteintes aux valeurs républicaines rythmaient son quotidien. Désormais, il est satisfait de « retrouver ces sujets qui sont plus compliqués sur le terrain qu’au niveau national« .