Essonne : Fouta O’Jasmin, une entreprise familiale buressoise à la touche tunisienne

En 2016 naissait la marque Fouta O’Jasmin. Christine et sa fille Fanny, deux Buressoises, vendent des produits réalisés à partir de tissus travaillés en Tunisie.

Leur histoire avec ce pays d’Afrique du nord est ancienne. « Mon père avait une entreprise en Tunisie, alors on y allait régulièrement en vacances« , se souvient Fanny Karsenty. Cela fait maintenant cinq ans qu’elle travaille avec Christine Rocheron Karsenty, sa mère. En 2016, les deux Buressoises ont créé Fouta O’Jasmin, une marque de serviettes et autres produits fabriqués à partir de tissus travaillés en Tunisie.

Si Christine, 62 ans, était déjà dans le commerce puisqu’elle a été fleuriste pendant de longues années, Fanny, 37 ans, avait choisi le social. « Après avoir été psychologue à l’Aide sociale à l’enfance pendant huit ans, je voulais repartir sur une dynamique positive », partage Fanny. C’est ainsi que toutes les deux se sont mobilisées pour créer un commerce autour de la vente de ces serviettes tunisiennes qu’elles ramenaient en souvenirs à leurs proches.

Logique de consommation zéro-déchet

Fouta O’Jasmin, c’est donc d’abord la vente de foutas, des serviettes tissées 100 % coton, très légères (400 g) et terminées à la main avec des franges. « On travaille avec trois tisserands du sud de la Tunisie« , fait savoir Fanny. Outre les foutas, la marque propose aussi des créations comme des serviettes de tables, des trousses de toilettes, des pochettes et autres sacs de rangement. « On prône un mode de consommation zéro-déchets. Par exemple, en nous achetant des lingettes lavables, les clients n’auront pas en acheter des jetables. »

La mère et sa fille n’ont pas de boutique physique mais possèdent une vitrine située au 34, rue Charles-de-Gaulle à Bures. « On y met notre stock. Alors si des clients du coin sont intéressés pour voir les produits en vrai avant d’acheter, c’est possible en prenant rendez-vous« , termine la Buressoise. Pour les saisons fraîches à venir, les deux femmes travaillent actuellement sur des plaids « qui pourront être utilisés en décoration ou en couverture« . De la serviette aux objets de déco, la mère et sa fille ont de la suite dans les idées.