Depuis le 20 novembre 2020, Hubert Germain, ancien maire de la ville et ancien ministre, était le surtout dernier Compagnon de la Libération encore en vie.
Avec la disparition du dernier Compagnon de la Libération ce mardi 12 octobre à l’âge de 101 ans, c’est une page de l’histoire de France qui se tourne.
Hubert Germain était l’un des 1 038 Compagnons de la Libération, l’un de ceux qui s’étaient levés en 1940 pour que la France reste la France. Le 20 novembre 2020, après le décès de Daniel Cordier, il était devenu le dernier Compagnon de la Libération encore en vie. A ce titre, il sera enterré au Mont Valérie.
La cérémonie d’inhumation aura lieu le 11 novembre prochain et le Président de la République Emmanuel Macron y assister pour lui rendre hommage et, à travers lui, à tous les Compagnons de la Libération et à tous ceux qui se sont battus pour la France durant la seconde guerre mondiale.
La sénatrice Jocelyne Guidez, ancien maire de Saint-Chéron y sera présente également. Elle y avait été invitée personnellement par Hubert Germain lorsqu’elle l’avait rencontré sur son lit d’hôpital aux Invalides au mois de janvier dernier.
Elle était alors allée à sa rencontre avec Jean-Marie Gelé, maire de Saint-Chéron, pour annoncer à Hubert Germain que la ville avait décidé de renommer le parvis de la mairie en son honneur.
« Il avait presque les larmes aux yeux. Pour lui, c’est à peine justifié », témoignait alors Jean-Marie Gelé. Il nous a demandé « Est-ce que je mérite un tel honneur », confiait Jocelyne Guidez en janvier dernier. La cérémonie avait eu lieu en son absence le jeudi 25 mars dernier en présence du président du Conseil départemental de l’Essonne François Durovray qui avait salué cet homme qui « fait partie de ces héros qui se sont levés en 1940 ».
Saint-Chéron, dont il a été maire de 1953 à 1965, pleure Hubert Germain comme le reste de la France, un symbole majuscule de la Nation.