Arrivé le 1er juillet 2017 à Etampes, le commissaire Deharo quittera ses fonctions le 6 janvier.
Le Républicain : Quel est aujourd’hui le niveau de la délinquance sur la circonscription de police ?
Gilles Deharo : Le niveau de délinquance reste stable. Nous avons un nombre de faits proche de 1 800, ce qui, rapporté au nombre d’habitants, 32 000, de la circonscription nous donne un taux de criminalité en deça des moyennes nationales.
Le Républicain : La typologie de la délinquance diffère-t-elle au sein de la circonscription ?
Gilles Deharo : En effet, la plupart des faits de délinquance ont principalement lieu à Etampes. A Brières-les-Scellés, Ormoy-la-Rivière et Morigny-Champigny, nous faisons plutôt face à une délinquance acquisitive de type vols ou cambriolages. Les effectifs y sont sensibilisés et nous assurons des surveillances dans ces secteurs. Nous invitons les habitants à s’inscrire systématiquement à l’opération tranquillité vacances en cas d’absence et à faire le 17 à chaque fois qu’ils constatent des faits suspects.
Le Républicain : A Etampes, où vont aujourd’hui les priorités ?
Gilles Deharo : La lutte contre le trafic de stupéfiants fait partie de nos priorités. Nous avons mené un certain nombre d’affaires dont le résultat peut parfois être peu visible pour la population. C’est lié à la dimension commerciale de ce trafic que le meilleur moyen de stopper consiste à réduire la demande. Le maintien de la pénalisation des consommateurs avec une évolution sous la forme d’amende contribuera peut-être à une évolution positive.
Le Républicain : Qu’en est-il sur les violences faites aux femmes ?
Gilles Deharo : Historiquement, le commissariat d’Etampes est précurseur en accueillant depuis plus de 15 ans des permanences de l’association Mediavipp tous les vendredis après-midi. Depuis septembre nous avons également…
Retrouvez l’intégralité de cette interview dans nos éditions papier et numérique du jeudi 26 décembre.