En Essonne, un gérant de salle de sport inquiet pour l’avenir

Le 16 octobre, Frédéric Papin, un gérant de salle de sport péréen lançait un appel à la solidarité pour tous les commerces de l’Hexagone.

« Aujourd’hui, la salle compte 650 adhérents. Avant le confinement, il y en avait 1 000 […] Si on descend en dessous de la barre des 500, je vais être obliger de fermer. » Frédéric Papin est gérant de la salle de sport indépendante Cosy Fitness à St-Pierre-du-Perray. Le 16 octobre, il publiait une vidéo sur sa page Facebook dans laquelle il appelait à un élan de générosité pour tous les commerces de l’Hexagone impactés par ces fermetures dues à la crise sanitaire du covid-19. Il a déjà réussi à récolter près de 1 300 euros.

« L’idée est que chaque commerçant créé sa cagnotte, détaille celui qui a ouvert sa salle de sport en 2006. Comme pour le Téléthon qui récolte beaucoup de dons, si chacun donne même un euro, ça pourrait aider beaucoup d’entreprises. » Et pour cause : « on se voit mourir petit à petit« , s’inquiète le gérant. Après le confinement, Frédéric a dû se passer de la femme de ménage. Encore en activité grâce à ses sessions de coaching, il se doit de multiplier les emplois pour continuer à vivre : « Je fais des chantiers à l’extérieur« .

Continuité des prélèvements mensuels

Si certaines salles ont les moyens d’interrompre les prélèvements mensuels des abonnements, ce n’est pas le cas de Frédéric . « 80 % des gens ont joué le jeu pendant le confinement. Le cosy est très familial, le rapport à la clientèle est particulier. » La réouverture pour les cas spéciaux (sur prescription médicale, sportifs de haut niveau ou étudiants Staps) n’étant pas la panacée. Loin de là.