Vendredi 9 septembre, aux alentours de 22h, un homme originaire de la Moldavie est arrêté rue Brossolette à Draveil. Il est placé en garde à vue pour défaut de permis, mais son ADN le lie à une affaire de cambriolage datant de mars dernier.
C’est au volant d’une camionnette que l’homme d’origine moldave est arrêté par les policiers de Palaiseau. Ne pouvant présenter son permis de conduire aux agents, il est placé en garde à vue. Durant celle-ci, il reconnaît le défaut de permis.
Mais, il apparaît que l’homme est répertorié au Fichier national des empreintes génétiques. Dès lors, il est rattaché à une affaire de cambriolage qui avait eu lieu à Draveil en mars dernier. Le vol par effraction avait été classé par le commissariat. « Nous pensions qu’il était rentré en Moldavie de ce fait nous avions classé la procédure », explique une source judiciaire.
Un butin de 3000 euros environ
La procédure a donc été rouverte alors que le montant du cambriolage s’élevait à près de 3000 euros. Lors de la perquisition au domicile de l’homme, sont notamment retrouvés son passeport ainsi qu’un tableau à fleur. Un objet formellement identifié par le propriétaire du lieu cambriolé. «Le tableau aurait été peint et signé par un membre de la famille», explique une source judiciaire.
De son côté, le voleur présumé nie les faits et assure ne pas être le coupable. Quant à la propriétaire de l’appartement qu’il loue, elle explique avoir trouvé le tableau dans une poubelle. Dans un des garages de l’appartement, une moto signalée volée à Maison-Alfort récemment, a été retrouvée. L’homme certifie l’avoir acheté sur « Le Bon Coin ».
S’il ne reconnaît pas les faits de vol, il affirme cependant être entré dans l’appartement cambriolé mais sans jamais rien faire. Il a été présenté ce lundi 12 septembre au tribunal d’Evry en comparution immédiate.