Depuis une semaine, les sites français du groupe Amazon sont fermés. Cette décision a été prise après le jugement du tribunal de Nanterre qui, le 14 avril, ordonnait au géant du e-commerce de limiter ses livraisons aux produits essentiels tant que les risques sanitaires n’auront pas été évalués dans les entrepôts. Et si l’entreprise ne respecte pas cette injonction, elle s’expose à une amende d’un million d’euros par jour… et par infraction constatée.
Face à ce risque, Amazon France a annoncé la fermeture de ses entrepôts le lundi 16 avril. Si les salariés devaient retrouver leur poste de travail le lundi 20 avril, la direction a finalement reporté la réouverture des différents sites, dont celui de Brétigny-sur-Orge. «Suite à l’audience en appel qui s’est tenue mardi 21 avril, nous maintenons temporairement la suspension de l’activité de nos centres de distribution français. Nous réévaluerons notre position une fois que l’arrêt de la cour d’appel aura été rendu vendredi 24 avril » , a fait savoir Amazon dans un communiqué. Les salariés sont donc invités à restez chez eux jusqu’au 25 avril inclus tout en ils percevant leur plein salaire.
« Depuis le début de cette crise mondiale sans précédent, rien n’est plus important pour nous que la sécurité de nos collaborateurs. C’est pourquoi nous avons à nouveau présenté les preuves concrètes sur les mesures de sécurité qui ont été mises en œuvre, celles-ci ayant été appliquées dans le strict respect des directives des autorités françaises et en y associant les représentants du personnel de nos sites » , ajoute le groupe.