Le cuisinier condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de son ex-compagne

Messaoud a été condamné à 20 ans de prison dont 13 années de sûreté par la cour d’assises de l’Essonne le 27 octobre. La préméditation n’ayant pas été retenue, le chef cuisinier a été condamné pour meurtre et non assassinat. 

L’histoire d’amour entre Messaoud et Nathalie n’a duré que quatre mois, de mai à septembre 2011. Mais lui, semble ne s’être jamais remis de cette rupture. Et, pour cause, le 18 juin 2013, soit quasiment deux ans après la fin de leur brève idylle, Messaoud se rend au commissariat pour avouer l’assassinat son ex-compagne. Quelques heures avant l’aveu, il s’était rendu dans l’appartement de Nathalie, situé à Morsang-sur-Orge et lui avait asséné des coups de couteaux mortels. C’est le fils de la victime, qui a assisté à la scène, qui déclarera aux policiers avoir reconnu l’ancien compagnon de sa mère. Depuis mardi 25 octobre, Messaoud est jugé devant la Cour d’Assises d’Evry pour assassinat. Mardi, ce sont notamment les frères et sœurs de l’accusé, ainsi que son ancien employeur, qui ont témoigné à la barre. Tous le décrivent comme quelqu’un de « gentil, serviable, droit et réfléchi ». Son ancien patron également ne tarit pas d’éloges envers celui qui avait pour passion la restauration. « Il était chef cuisinier dans une école à Orsay. Il avait toujours un mot gentil pour les enfants. C’était un garçon de parole. » Mais, parallèlement, la personnalité de l’accusé est trouble. S’il est épanoui professionnellement,  l’expertise psychiatrique met en avant son « isolement affectif ». Plusieurs mains courantes avaient également été déposées au commissariat par Nathalie. Au début de l’année 2013, il manque le travail pendant quelques semaines, sans donner d’explications. Alors, qu’est-ce qui a poussé un homme pourtant bien intégré à agir de la sorte ? Le verdict est attendu ce jeudi, dans la soirée.

Lors de ses réquisitions, l’avocat général a requis une peine de 20 ans de prison à l’encontre de Messaoud. « Il a décidé de supprimer celle qui était la cause de son malheur » a-t-il affirmé.

 

M. de Becdelièvre