Pièce maitresse dans le jeu de l’ES Massy, l’intérieur Marvin Laplace-Gomis est un joueur rugueux, mais avec un cœur tendre.
« Avoir cette étiquette de joueur méchant ? J’aime beaucoup (rires). » À l’image des joueurs NBA Draymond Green, Patrick Beverley ou encore Dillon Brooks, Marvin Laplace-Gomis (31 ans) n’a pas beaucoup d’amis sur le parquet. « Quand je suis sur un terrain de basket, j’ai la rage. Je suis un peu un grizzly. Je suis dans le combat, peut-être un peu trop. J’aime bien chambrer mes adversaires pour les faire sortir de leur match », sourit l’intérieur massicois qui tourne à plus de 15 points de moyenne cette saison. Contrairement aux années précédentes, Marvin Laplace-Gomis a pris plus de responsabilités en attaque avec un rôle de scoreur, mais il s’est aussi découvert une passion pour la défense. « Et ce n’était pas gagné, se marre le colosse massicois (1,97m pour 110 kg). Je n’ai jamais été un joueur qui défend, car je suis un gros fainéant, mais Thomas (ndlr : Pennellier, le coach massicois) a réussi à me faire changer d’avis ! »
Important des deux côtés du terrain
« On pratique un basket total avec des courses, des shoots et de la défense. Et quand tout le monde adhère au projet, il y a un effet de groupe qui se crée. Marvin a haussé le ton en défense. Il est aussi important en défense qu’en attaque, où bien souvent les premières possessions de la rencontre sont pour lui, lance Thomas Pennellier, qui voit en son joueur un des moteurs de son groupe. C’est un grand enfant. C’est toujours le premier à rigoler, peut-être même un peu trop (rires). Mais sur le terrain, c’est vrai qu’il est dur. Mais il veut bien faire et gagner, donc il amène de la dureté. Malgré ça, c’est l’un des gars funs du groupe. Il en faut ! » Avec 13 points à son actif samedi dernier sur le terrain de Vernon (11e), Marvin Laplace-Gomis a une nouvelle fois été précieux dans le succès de l’ES Massy (104-85). Il devrait encore une fois l’être le 3 mai prochain au gymnase Albert-Camus pour la réception de Saint-Martin-lès-Boulogne (6e).
Jérémy Andrieux
