Ce dimanche 16 décembre, en fin de journée, un incendie s’est déclaré dans un hangar des Fleurs de Cocagne. Si les serres et les rosiers ont été épargnés par les flammes, les pertes matérielles sont considérables.
Une période de Noël au goût amer pour les responsables et le personnel des Fleurs de Cocagne. Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 décembre, un incendie a ravagé un hangar de 300m² où ils stockaient tout leur matériel agricole. « On ne sait pas comment cela a pu arriver, souffle Carole Bataillard, l’une des responsables de la structure qui oeuvre pour l’insertion professionnelle par le travail de la terre. On ne s’en est pas rendu compte immédiatement, un bruit de chute nous a alerté. Les pompiers étaient sur place durant toute la nuit, jusqu’à 10 heures du matin le lendemain. Ils ont été bienveillants et ont écouté nos conseils pour préserver l’exploitation. »
Matériel, bois et fleurs séchées partis en fumée
Carole Bataillard salue le travail des hommes en rouge qui a permis d’épargner les serres. « Le drame absolu aurait été que les serres s’écroulent, car le hangar est juste à côté, reprend-elle. Sous l’effet de la chaleur, les vitres des serres ont explosé, la priorité a été de rafraîchir les serres. Les pompiers ont sauvé la production. »
Le début d’année 2019 sera tout de même morose pour les troupes, qui ne pourront pas s’appuyer sur leur matériel pour la préparation des terres et les semis. « Ce matériel nous est indispensable, nous avions d’ailleurs reçu une nouvelle machine pour désinfecter les terres par la vapeur, poursuit la responsable. Les prochains mois, ce sera la merde ! Nous avons aussi perdu des caisses de récolte, du bois et tout notre stock de fleurs stockés, réalisé avec l’excédent de l’année. Mais il y a aussi tout ce qui est impossible à quantifier. » Difficile donc pour elle de chiffrer le nombre de fleurs parties en fumée, mais « plus d’un millier », de toute évidence.
Les Fleurs de Cocagne ont lancé sur Facebook un appel aux dons avant leur fermeture annuelle pour Noël et le Nouvel An. Mais surtout aux commandes et aux soutiens. « Voir de nombreuses commandes, ça se répercute sur le moral des équipes, car c’est un gros coup dur, assure Carole Bataillard. L’horticulteur voisin nous a prêté des caisses, qu’il a fallu nettoyer. Toute notre équipe est monopolisée par ce genre de choses à faire. C’est épuisant. Hier (ndlr : vendredi 21), nos 70 adhérents nous ont aidé et nous ont acheté toutes nos jacinthes, c’est formidable. » La mairie d’Avrainville a déjà assuré la structure de son soutien financer, tout comme de nombreux partenaires des Fleurs de Cocagne.