Lui évoque une relation amoureuse sincère. Elle, parle d’une relation amoureuse imposée. Le 26 décembre 2014, une jeune femme, mère d’un bébé de onze mois, se présente chez un voisin. Le pantalon déchiré, un débardeur, les pieds nus et son enfant dans les bras, elle explique avoir été victime d’un viol. Atteint du VIH, son agresseur présumé est jugé dès aujourd’hui pour viol par la Cour d’assises de l’Essonne.
Le présumé auteur des faits serait un certain Lamine, qu’elle aurait rencontré quelques mois plus tôt dans un centre maternel à Montmorency (94) grâce à une de ses amies. Pendant trois jours (du 23 au 26 décembre), il l’accueille chez lui, dans son appartement à Grigny, alors que la jeune maman n’a nulle part où aller.
Les deux premières nuits, elle explique qu’il aurait tenté d’avoir des relations sexuelles mais devant le refus de la jeune femme, Lamine se serait arrêté et n’aurait pas insisté. Mais, le 26 décembre 2014, il découvre alors des textos de la jeune femme, envoyés à ses proches, dans lesquels elle raconte les pulsions de Lamine. Fou de rage, il l’aurait alors poussée sur le lit, il se serait allongé sur elle, l’aurait giflée puis violée.
Lamine de son côté nie les faits. Il précise avoir eu une relation sexuelle consentie et protégée, ce que n’indique pas l’examen clinique de la jeune femme. De plus, aucun préservatif n’a été retrouvé sur les lieux. Sur son téléphone, sont retrouvées des photos où Lamine et elle s’embrassent. Quand la maman explique qu’il voulait rendre jaloux son ex, de son côté lui, assure qu’il ne l’a jamais embrassée de force et qu’il lui avait même offert une bague de fiançailles.
Le verdict est attendu pour le mercredi 14 décembre.