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    Athlétisme (JO) : Pablo Matéo souhaite briller

    Le sprinter du Lisses AC Pablo Matéo (23 ans) dispute les séries du 200m ce lundi (à partir de 19h55) sur la piste violette du Stade de France à Saint-Denis.

    Non qualifié sur le 110 m haies, Pascal Martinot-Lagarde (ES Montgeron) ne sera pas le porte-drapeau de l’athlétisme essonnien à Paris. Pour ces JO 2024, c’est le sprinteur Pablo Matéo (Lisses AC) qui endossera ce costume. Une première pour l’athlète de 23 ans. « Les Jeux, ça m’a toujours fait rêver. Je me vois regarder les JO à la maison. J’ai des souvenirs d’Usain Bolt (Jamaïque) ou encore d’Andre De Grasse (Canada). C’est la compétition que tout le monde veut faire », souligne Pablo Matéo, qui a décroché son ticket olympique sur le 200 m, le 30 mars dernier, lors des Texas Relays à Austin (Etats-Unis).

    Troisième Français le plus rapide de l’histoire sur 200 m
    Auteur d’un chrono monstrueux de 20″03, deux semaines après avoir explosé son record personnel de six dixièmes (20″24), le sociétaire du Lisses AC devient alors le troisième Français le plus rapide de l’histoire sur le demi-tour de piste. Mais depuis ce coup d’éclat, Pablo Matéo, qui fait partie du groupe d’entraînement de Mickaël Hanany à El Paso (Texas), peine à confirmer. Lors des championnats d’Europe de Rome (Italie) en juin dernier, l’athlète essonnien a été disqualifié à l’issue d’une finale qu’il avait terminée à la 6e place. Le 29 juin, aux championnats de France élite d’Angers, il a échoué au pied du podium avec un chrono bien inférieur à ce qu’il avait montré au Texas (20″61). En revanche, sur le 100 m, Pablo Matéo se régale. Champion de France du 100 m pour la première fois de sa carrière, il n’a malheureusement pas réalisé les minima olympiques. Il entrera en compétition le lundi 5 août sur la piste du Stade de France, à Saint-Denis, lors des séries du 200 m. « Je vais faire du mieux que je peux. Si je rentre en finale ça sera déjà une belle chose », lance le médaillé de bronze du 100 m des championnats d’Europe espoirs 2023.

    Si un podium sur 200 m semble difficile du fait de la présence des Américains Noah Lyles et Kenneth Bednarek, du Botswanais Letsile Tebogo ou encore du Britannique Zharnel Hughes, une médaille sur le relais 4×100 m, dont la finale est prévue le vendredi 9 août (19h30), est possible. Mais cela risque d’être un parcours semé d’embûches.

    Jérémy Andrieux

    Jérémy Andrieux
    Jérémy Andrieux
    Journaliste sportif pour le Républicain de l'Essonne.