L’attente n’aura duré que quelques heures. Mardi 8 novembre, à 14 heures, les professeurs du lycée Belmondo décidaient d’une grève suite à la réintégration immédiate dans l’établissement par le rectorat d’un élève, pourtant exclu par le Conseil de discipline début octobre. En cause, une « attitude physiquement agressive » envers une professeure.
Une réponse très rapide de la part du rectorat
Le lendemain, mercredi en fin de matinée, le rectorat a annoncé que l’élève, en classe de première, serait finalement réintégré dans un autre établissement du département… alors que l’institution avait annoncé que cela était impossible peu avant. « Nous sommes avant tout satisfaits de ce choix, que notre demande ait obtenu gain de cause si vite, assure Farhat Abdelghani, ancien professeur du lycée Belmondo mais toujours présent en tant que chef de travaux. Dès les premiers moments de la grève, nous avions reçu des signaux positifs de la part du rectorat, qui assurait faire le nécessaire pour débloquer la situation. »
La grève n’aura donc duré qu’une journée, pour le plus grand « étonnement » de professeurs qui ne s’attendaient sûrement pas à un changement si rapide. « Cela permet de légitimer la professeure dans son rôle, ainsi que le Conseil de discipline, qui avait pris la décision d’exclure l’élève », complète Farhat Abdelghani.
Les cours reprendront comme à leur habitude jeudi 10 novembre. Un courrier a été adressé à tous les parents d’élèves du lycée Belmondo pour justifier ce mouvement de grève, en expliquant que ce blocage ne visait pas l’élève en lui-même, mais était nécessaire pour marquer le coup et légitimer les professeurs dans leur rôle.
Plus d’informations sur cette grève dans notre édition papier et numérique du jeudi 10 novembre.