Arpajon en Essonne et Arpajon-sur-Cère dans le Cantal se marient

Arpajon en Essonne et Arpajon-sur-Cère dans le Cantal se marient

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La relation entre les deux communes homonymes d’Arpajon a été officialisée il y a quelques jours.


Une délégation de la ville d’Arpajon, emmenée par Christian Beraud, maire, et Elisabeth Taunay et Martine Braquet, maires-adjointes, s’est rendu il y a quelques semaines à Arpajon-sur-Cère, dans le Cantal, à l’occasion de la fête de la Truffade, qui a eu lieu les 19, 20 et 21 juillet dernier.


Un partenariat d’échange signé


L’objectif de cette visite était de « travailler sur un projet de partenariat entre les deux communes », indiquait la ville d’Arpajon-sur-Cère. Et il s’agissait aussi, et surtout, d’apprendre à se connaître encore un peu plus. Les élus essonniens ont ainsi pu découvrir la Ferme Navarro à Polminhac où depuis 3 générations, on élève des vaches dans la tradition. Aujourd’hui, 60 vaches laitières produisent du lait transformé sur la ferme en « AOP » Cantal au « lait de foin ».


Une visite de la ville, des rencontres avec le président du Conseil départemental du Cantal Bruno Faure, et le sénateur Stéphane Sautarel, ont également émaillé cette visite, avant la signature officielle du partenariat liant les deux villes.


« Un partenariat d’échanges que nous ferons vivre dans plusieurs domaines d’activités de nos deux villes », a commenté Christian Beraud, après ce séjour. Prochain rendez-vous en septembre, puisque le maire a invité une délégation d’Arpajon-sur-Cère à venir au mois de septembre pour la fameuse Foire aux Haricots.


EN PLUS : l’opposition municipale aurait voulu être présente


« En tant qu’élue d’Arpajon et initiatrice du rapprochement entre Arpajon (Essonne) et Arpajon-sur-Cère (Cantal), qui a mené à la création de l’association « L’Arpajonnaise », je suis surprise que ni l’association ni moi-même aient été informées du déplacement du maire d’Arpajon et d’une délégation d’élus de sa majorité dans le Cantal, ainsi que de la signature d’un partenariat entre nos communes », a commenté Isabelle Perdereau, qui, si elle se félicite de la concrétisation de ce partenariat, déplore « la récupération politique de notre travail bénévole alors que nous pourrions travailler ensemble sur ce beau projet ».