Fermé en 2015, le service de réanimation de l’hôpital d’Arpajon a rouvert pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Le syndicat Sud-Santé a lancé une pétition pour le maintenir post-crise, et Pascal Fournier, président du conseil de surveillance, est prêt à abandonner son poste s’il n’a pas de garantie sur une pérennisation.
A Arpajon comme ailleurs, l’urgence est au soin des patients gravement atteints par le Covid-19. Pour contrer un virus qui a fait des centaines de morts en Essonne, l’Agence régionale de santé (ARS) a autorisé une réouverture ponctuelle, pour six mois, du service de réanimation de l’établissement arpajonnais. Un service fermé en 2015… Une question est d’ores et déjà sur la table : la réanimation sera-t-elle maintenue à Arpajon après la crise ?
Le syndicat Sud-Santé a mis en ligne il y a plus d’une semaine une pétition pour son maintien définitif. Une lettre adressée à Emmanuel Macron, Président de la République, et Olivier Véran, ministre de la Santé. Et les soutiens sont nombreux avec près de 4000 signatures. « Il s’avère que ce service est indispensable pour nos concitoyens et il aura fallu la crise sanitaire liée au Covid-19 pour que l’Agence régionale de santé (ARS) demande sa réouverture ponctuelle, écrit le syndicat. Nous ne pouvons accepter d’avoir une réanimation « kleenex » qui, une fois la crise passée, pourrait de nouveau être fermée au nom d’une décision politique plus qu’arbitraire. »
Pascal Fournier met son mandat en jeu
Au pic de cette crise, 85 lits étaient dédiés à la prise en charge du Covid-19. Notamment grâce à la réorganisation « des services de maternité, de pédiatrie et en soins de suite et de réadaptation, souligne Philippe Darnaudet, directeur. Nous avons installé, par le biais de bâtiments modulaires, un système d’accueil de patients Covid léger afin de désengorger les urgences. Des moyens humains et matériels (…)
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