Soutenus par les organisations syndicales, les grévistes ont manifesté devant l’hôtel de ville pour demander la titularisation de contrats précaires et le remplacement des longues absences et départs en retraite.
C’est armé de parapluies, de mégaphones et de pancartes qu’ils ont manifesté leur colère. Plusieurs agents municipaux, issus de la restauration et de l’animation notamment, se sont réunis devant la mairie de Palaiseau, jeudi 4 février, pour dénoncer une dégradation des conditions de travail et du service public. « Nous ne sommes pas entendus, ni compris. Malgré des rencontres avec les élus, les discussions n’avancent pas et nous devons faire face à des restructurations de service difficiles. Prenez la nouvelle école Caroline-Aigle. Il n’y a pas eu d’embauche, seulement un redéploiement du personnel. On nous demande de faire plus avec moins. Nous ne pouvons pas continuer ainsi », réagit Yana Mallim, secrétaire de la CFDT de Palaiseau.
L’investissement personnel « non récompensé » est aussi pointé du doigt. Selon les manifestants, le personnel municipal ne peut pas être la variable d’ajustement pour réaliser des économies. Ils estiment que le cœur de certains métiers est menacé et que la sécurité des enfants n’est plus assurée correctement.
Le mouvement de grève a rapidement pénalisé la restauration scolaire, puisqu’une seule cantine était ouverte jeudi midi. Dans d’autres écoles, les parents ont pu fournir un pique-nique à leurs enfants.
Maryne Vialette
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