Les 150 appartements ont été inaugurés le vendredi 7 avril. Pour cette opération de construction immobilière, près de 30 millions d’euros ont été investis.
“On a démarré ce projet sur une des plus vieilles friches d’Ile-de-France, qui a été abandonnée puis squattée. C’était un projet de longue haleine“, s’est exprimé Antoine Rousselie, directeur général adjoint d’Erilia, société de construction et de gestion de logements sociaux. Vendredi 7 avril, l’entreprise inaugurait sur l’île de la papeterie Darblay, site où a été inventé le sopalin (dont le nom est lié à la Société des papiers linge), son premier patrimoine à Villabé : 150 logements sociaux.
Ce projet immobilier, dont les travaux ont démarré en décembre 2019 pour s’achever en septembre 2022, se découpe en deux parties. La première, composée de soixante logements intergénérationnels, est située dans la longère, qui a été réhabilitée pour l’occasion. Au sein de ces deux bâtiments, huit logements ont été mis à disposition de la fondation Léopold-Bellan, qui accompagne notamment des personnes âgées et des adultes en situation de handicap. Afin de maintenir le lien social des locataires, une salle de 100m2 a été aménagée pour leur proposer des ateliers. “Ce sont les locataires qui vont définir les projets de la coloc’ solidaire“, a expliqué Dounia Bennani, directrice régionale seniors de l’association France Horizon, qui encourage l’autonomie des seniors et qui sera représentée plusieurs fois par par semaine dans la résidence. La seconde partie, soit les 90 logements restants, se trouve dans la partie neuve, composée de quatre bâtiments.
Loi SRU : la carence diminuée
Pour cette construction immobilière, près de 30 millions d’euros ont été investis. Parmi les participations financières, on notera celle de l’Etat (480 000 €) et celle du Département de l’Essonne (1 120 500 €).
Ce lot de logements sociaux permet à Villabé de diminuer sa carence dans le cadre de l’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbain (en 2019, Villabé proposait 12,96 % de logements sociaux, contre les 25 % imposés). Ce que n’a pas manqué de rappeler le maire, Karl Dirat, sous l’œil du secrétaire général adjoint de la préfecture, Narendra Jussien.