Marie-Claire Gavet ouvre « Mes petits macarons » le 13 septembre. Ancienne chargée de recrutement dans l’ingénierie, la mère de famille a décidé de se reconvertir. Désormais, elle se consacre à une de ses passions : la pâtisserie.
« J’aime le contact avec les clients, j’aime parler et la pâtisserie est une passion depuis des années… La cuisine en général, c’est ma grand-mère qui nous a donné le goût. » Marie-Claire Gavet a 34 ans. Après s’être donnée corps et âme pour son métier de chargée de recrutement en ingénierie, elle a décidé de se reconvertir. Celle qui a testé sa nouvelle activité en septembre 2021 à Yerres, l’installe dès demain, 10h, à Montgeron.
« J’ai vraiment eu le déclic à la naissance de ma fille le 22 avril 2019. Je me suis rendue compte que mon métier me prenait trop de temps et que j’avais d’autres aspirations. » Marie-Claire, qui a emménagé à Brunoy en 2019, a alors sollicité l’aide de la mairie, ainsi que celle d’une commune voisine, Montgeron. « Ce local était auparavant occupé par une boutique de décoration, Bagatelles, qui a déménagé un peu plus haut« , détaille la nouvelle locataire du 119, avenue de la République à Montgeron. D’une surface de 30m2, le local lui convient parfaitement. « Je cherchais un petit endroit, comme je suis seule, clair et lumineux. Ici, j’ai neuf places assises, mais je ferais surtout de la vente à emporter. »
Sur la carte : des boissons qui sortent du lot
Le salon de thé ouvrira ses portes le 13 septembre. Chez Marie-Claire, on pourra consommer des pâtisseries et des boissons. « Il y aura des macarons, des tartelettes, des choux, des cookies, des financiers. Mais aussi des boissons chaudes et glacées, avec toutes sortes de thés et infusions. » La nouvelle gérante s’efforce de trouver des produits qui sortent du lot. « Le but est de proposer des boissons qu’on ne trouve pas partout. Je remplace par exemple le coca par un cola normand« , explique la néo-essonnienne originaire du Havre.
Marie-Claire imagine déjà un bel avenir pour son salon de thé, placé sous le signe du partage. « Dans un premier temps, je vais surtout prendre mes marques pour m’organiser, mais j’aimerais bien proposer des cours à distance ou la location de laboratoire pour faire des macarons […] C’est toujours un plaisir quand on aime faire quelque chose de le transmettre. » Celle qui a fait ses 5 ans d’étude en alternance ne balaye pas l’idée, pour plus tard, de recruter des apprentis. « Il est important de faire découvrir le maximum de choses aux enfants, plutôt qu’ils ne partent dans une voie qui n’est pas faite pour eux.«