Ce mardi, la municipalité des Ulis, représentée par le maire Françoise Marhuenda, a signé une convention sur la participation citoyenne. La ville compte sur ses habitants pour lutter contre les incivilités du quotidiens.
«Ce dispositif permettra avant tout de tisser du lien social et d’apprendre les bonnes pratiques», explique Françoise Marhuenda, ce mardi 12 avril, salle du conseil, lors de la signature de la convention.
Dans un premier temps, ce dispositif est appliqué au quartier pavillonnaire Queue d’oiseau. «Quand j’ai fait des réunions, j’ai eu la bonne surprise de voir que ça n’intéressait pas que les habitants de cette zone, mais tous les Ulissiens», se ravie Lionel Vallence, commissaire divisionnaire. En fait, la police nationale, la police municipale et les volontaires travailleront main dans la main.
«Un travail de relais»
Les volontaires qui se sont inscrits à la participation citoyenne auront la tâche de faire remonter tous les faits à la police municipale, qui pourra le transmettre, si besoin, à la police nationale. «Par exemple, la commune a connu des décès dernièrement. On a découvert les corps que quelques temps après car personne n’était au courant», regrette le maire, soutenue par le commissaire. Le but premier de cette convention est donc de retisser le lien social entre les Ulissiens : «La Fraternité», résume Françoise Merhuenda.
Pour la sous-préfète, Chantal Castelnot, également signataire de la convention : «Il y a déjà de nombreux inscrits et puis d’autres qui pensent déjà le faire. Cela correspond a un réel besoin».
Ce dispositif devrait s’étendre à l’ensemble de la ville.