Courson-Monteloup va devenir la première commune d’Ile-de-France à utiliser des masques non-polluants. Une décision respectueuse de l’environnement.
Du chanvre. C’est la matière principale avec laquelle sont conçus les masques de la marque française Geochanvre. Afin de s’équiper face au virus de la Covid-19, la Ville de Courson-Monteloup en a commandé 3 200 le 1er septembre. En cours de livraison, les masques « sont destinés au personnel municipal« , fait savoir l’élue Danièle Artore.
En France, de plus en plus de collectivités font le choix d’utiliser des masques biodégradables. Courson-Monteloup est cependant la première en Ile-de-France. Les municipalités qui se retrouvent désarmées face aux dépôts de masques usagés sur la voie publique, comme le dénoncent de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. En mai dernier, l’Etat donnait justement quelques consignes afin d’éviter cette pollution (voir publication Twitter ci-dessous). Et Courson Monteloup n’a pas échappé à la tendance. « Le personnel ramasse les masques à terre, ce sont des incivilités incroyables », justifie la troisième adjointe au maire.
Nous aussi, nous voyons trop de clichés comme celui-ci. Pourtant, il est simple d’éviter cette pollution. 3 étapes :
➡ Placer son masque dans un sac poubelle dédié
➡ Lorsqu'il est rempli, ce sac est fermé et conservé 24h
➡ Ensuite, le jeter dans le sac pour ordures ménagères pic.twitter.com/4LQujaHsiE— Ministères Territoires Écologie Logement (@Ecologie_Gouv) May 18, 2020
Un euro le masque
« Géochanvre est né de la volonté de son dirigeant, Frédéric Roure, agronome, ingénieur écologue, d’apporter une alternative écologique, éthique et économique aux produits plastiques et en fibres importées dans le domaines des géotextiles et des textiles« , peut-on lire sur le site Internet de la société. Basée en Bourgogne, l’entreprise fabrique des produits valorisant les fibres végétales cultivées localement, comme le Chanvre ou le Lin. Vendus en kit ou prêt à l’emploi, il faut compter environ un euro par masque. « Si les Montelupins sont intéressés, on pourra en commander pour eux. » Ces masques n’étant pas vendus en supermarché.