Le Samedi de l’Histoire du samedi 29 février accueillera Guillaume Baychelier pour animer la conférence « Construire à rebours, architectures en ruine et parcours ludiques : des « fabriques » d’Hubert Robert aux créations vidéoludiques ».
A travers ses différentes manifestations plastiques, des gravures de Piranèse aux décombres romantiques jusqu’aux pratiques contemporaines, le motif de la ruine dans les arts plastiques est le lieu d’une réflexion métaphysique. Il questionne l’ouvrage du temps et, par lui, l’effondrement presque inexorable des sociétés. Néanmoins, ce motif n’est pas condamné à l’expression systématique d’affects négatifs. Au-delà de sa signification la plus immédiate, la représentation des ruines répond également à une logique créative qui fait du fragment et de sa modularité un outil à même de se constituer en une double source de plaisir : celui du jeu des formes et celui de leur traversée.
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