Saint-Germain-lès-Arpajon : les voitures, ils n’en peuvent plus !

Le changement du sens de circulation à Arpajon attise la colère de riverains germinois.

Pour eux, ça suffit ! Samedi 6 juillet, en fin de matinée, une vingtaine d’habitants des rues Louise Roger et du docteur Louis Babin ont exprimé leur mécontentement à propos de du trafic routier continu au pied de leur habitation. « A 17 heures, il y a la queue jusqu’au bout de la rue », souffle une retraitée, photo à l’appui. « Toutes les 5-6 minutes, dès 5 heures du matin et jusque tard, il y a des voitures, on ne dort plus », reprend un sexagénaire. Pour eux, le coupable est tout trouvé : la mairie d’Arpajon, qui a changé son plan de circulation dans la lignée de son projet Cœur de ville, dont les travaux sont lancés.

« Ce sujet n’aura plus lieu d’être »

« Entre le non-respect du stop, les vitesses excessives, la circulation incessante et les klaxons, c’est trop, peste Norbert Santin, maire. Nous n’avons pas été concertés par Arpajon. Toutes les semaines, je reçois des riverains en mairie qui veulent faire une pétition. Mais ce n’est pas de notre faute ! Le maire d’Arpajon ne nous répond pas, peut-être qu’il aura la courtoisie de le faire aux riverains de Saint-Germain-lès-Arpajon. » Une lettre ouverte a été rédigée, et sera prochainement déposée en mairie voisine. En attendant, l’élu germinois a décidé d’agir, avec la mise en place prochaine d’une interdiction de tourner à gauche au bout de l’avenue Charles de Gaulle, en venant d’Arpajon, pour dévier le flux de véhicules. « Les solutions ne sont pas faciles à trouver », admet-il.

Le nouveau sens de circulation à Arpajon impacte le voisin germinois?

Christian Béraud, maire d’Arpajon, assure que la gêne est passagère. « La circulation n’est pas figée car les travaux sont en cours, tempère-t-il. Les travaux se font par tronçon, donc il y a des reports de circulation. Début septembre, la première phase, entre la porte de Paris et la mairie, sera terminée et la circulation sera rétablie dans sa globalité. Ce sujet n’aura plus lieu d’être dans les prochaines semaines. Mais je me suis engagé à observer de façon précise la circulation, nous vérifierons sur place et on verra si besoin. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 11 juillet.