Depuis le début de l’année 2019, les problèmes sur les circuits de transports scolaire s’accumulent.
Laurent Hesse, président du syndicat mixte Transport Sud-Essonne (TSE), une autorité organisatrice de mobilité dans le jargon administratif, n’en peut plus. « Depuis longtemps il y a des problèmes avec les Cars Bleux, mais depuis le début de l’année civile, c’est de pire en pire. Les absences de car, les retards sont quotidiens. C’est le ras-le-bol généralisé chez les élèves, leurs parents et les élus locaux », explique-t-il.
Et on peut les comprendre. Le TSE est sollicité chaque matin d’une vingtaine de coups de fil liés à des problèmes de fonctionnement des lignes. C’est le cas pour les lignes desservies par les Cars Bleus, environ un tiers d’entre elles. C’est le cas aussi, dans une moindre mesure, pour celles desservies par les cars Fraisy « qui font eux des efforts », admet le président. Un service de contrôle mis en place par le TSE inventorie les manquements au jour le jour. « Mais c’est bien pour les lignes opérées par les Cars Bleus que les dysfonctionnements sont les plus importants »…
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