Intitulé « Une école pour Antsirabe », le projet humanitaire de 24 étudiants en médecine, dentaire, droit et économie permet de poursuivre le travail de leurs prédécesseurs. Ils partiront, par groupe de huit, pendant l’été, continuer la construction d’un collège, mais aussi faire de la prévention sexuelle et sanitaire.
Les mois de juillet et août seront consacrés à leur projet. Vingt-quatre jeunes, dont trois Draveillois, vont s’envoler pour Madagascar. « Grâce à l’association Sol’6 de la fac de médecine, on va partir à Antsirabe pour continuer la construction d’un collège, explique Sinan,19 ans. On va également faire de la prévention sexuelle. » Grâce à l’association de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie, ils vont tenter d’achever la construction de l’école, qui pourra accueillir pas moins de 400 jeunes : « Un étage a déjà été construit par les anciens, nous allons donc construire le deuxième », explique Lauriane, 20 ans. Les étudiants qui ont adhéré à l’association avaient le choix : créer un projet de toutes pièces ou reprendre un projet déjà en cours. C’est la deuxième proposition qui a séduit les vingt-quatre jeunes. « On a eu tellement de retour des anciens qui sont partis. Ils étaient tellement contents que ça nous a donné envie d’y aller ».
Premier projet humanitaire
Si certains étudiants du groupe ont déjà réalisé des projets humanitaires, pour la plupart, c’est la première fois. « En première année et troisième année de médecine, c’est compliqué de s’impliquer à 100 % dans ce projet, raconte Yasmine. C’était vraiment le bon moment en étant en deuxième année. » Pour Sinan, si il avait déjà envisagé de faire Médecin sans frontière « un jour », l’échange avec les anciens de l’association Sol’6 a été un vrai déclic. « Quand on a la chance d’avoir une telle association, il faut participer », rajoute avec enthousiasme Lauriane.
L’association Sœur Marie Colette
Sur place, les trois groupes vont se relayer. Le premier, partira en juillet, un autre sera à cheval sur les deux mois d’été et le troisième achèvera le projet en août. « Sur place, nous seront épaulés par l’association Sœur Marie Colette, qui nous hébergera, raconte Yasmine, draveilloise de 20 ans. Cette association travaille déjà depuis longtemps avec Sol’6, donc connait bien le fonctionnement. C’est rassurant ». Quant à leurs actions à Madagascar, les jeunes ont hâte et sont heureux de pouvoir aider à l’étranger « A notre petite échelle d’étudiants en médecine on va pouvoir leur apprendre quelques trucs qu’on a vu en cours, comme l’appareil génital ou les gestes de secours », concède Lauriane.
Financement participatif
En ce qui concerne le financement, les étudiants enchaînent les actions : vente de calendriers, de gâteaux ou de sapins, tout est bon pour récolter le maximum d’argent. « A Draveil, la mairie nous prête un stand sur le marché. On sera présents notamment le 10 avril, le 1er mai pour vendre du muguet et aussi pour la fête de la musique ». Car s’il n’y a pas de seuil minimum d’argent à obtenir, ils affirment cependant que partir avec moins de 8 000 € « c’est compliqué, même si les groupes précédent ont tout fait pour réduire les coûts de construction ». Pour l’organisation, les trois groupes se gèrent indépendamment. Ainsi, ils doivent demander aux entreprises, mairies et services publiques un peu de participation. « Nos demandes sont en cours dans ces institutions, affirme Sinan, les réponses ne devraient plus tarder à arriver ». Les étudiants ont aussi pensé à un autre moyen de financement : les cagnottes de don en ligne. Ainsi, toute personne intéressée par le projet peut faire un don financier sur internet, pour l’équipe de leur choix.
Pour soutenir les équipes rendez-vous sur leurs pages de financement participatif :
Page des étudiants de juillet
Page des étudiants de juillet/août
Page des étudiants d’août