Palaiseau : l’autopsie ne permet pas de déterminer les causes de la mort

L’autopsie du corps découvert samedi à Palaiseau pratiquée lundi 29 février a permis de réduire la tranche d’âge de la victime et de faire quelques constatations

La décomposition était trop avancée. Lundi 29 février, l’autopsie du corps de femme découvert samedi 27 février dans un jardin d’une habitation des hauteurs de Palaiseau a permis de resserrer la tranche d’âge de la victime : elle serait âgée de 40 à 50 ans.

L’expertise médico-légale n’a en revanche pas permis de trouver les causes de la mort. Aucune trace n’a été détecté sur les chairs mais son squelette présentait 3 côtes cassées, qui pourraient être compatibles avec une blessure résultant d’une chute. Le médecin légiste a également relevé un lacet noué autour du cou de la victime mais sans marque de strangulation. Le reste du squelette est indemne à l’exception d’un pied vraisemblablement mangé par des animaux.

Les empreintes digitales n’ont pas pu être relevées. Les analyses ADN et des insectes prélevés sur le corps pourraient apporter plus de précisions dans les jours à venir.

Les enquêteurs vont essayer d’en savoir plus sur l’environnement du lieu de découverte et notamment sur la manière dont le corps a pu être amené sur ce terrain escarpé. Le chemin du polytechnique qui passe au dessus de la propriété aurait pu être un biais pour le ou les auteurs pour amener le corps.

Mais au vu de la disposition du corps « recroquevillé sur lui-même et la tête tournée contre terre » le procureur adjoint de la République, Bertrand Daillie, indique que les enquêteurs « s’orientent vers la piste criminelle. La position du corps ne correspond pas par exemple à une personne venue se coucher là pour se protéger du froid par exemple« .