Athis-Mons : La poussière d’aluminium dans le viseur d’EELV Essonne

EELV Essonne et la députée Eva Sas demandent la protection des habitants. Ils s’associent pour que l’entreprise incriminée, Derichebourg environnement, fasse les modifications nécessaires de mise en conformité.

Elle se situe sur le quai de l’industrie, à 100 m de la déchetterie du Siredom, à 200 m d’un quartier d’habitation et à 50 m des voies ferrées du RER C. L’entreprise Derichebourg environnement recycle des métaux ferreux et non ferreux avec une activité de broyage de la ferraille et de découpe de l’aluminium.

Risque de maladies respiratoires

Ce sont ces activités qui sont dans le viseur des riverains mais aussi des politiques d’Europe écologie Les verts Nord-Essonne. Soutenus par Eva Sas, députée de l’Essonne, ils pointent du doigt une non mise en conformité du broyage. Des particules de poussière d’aluminium seraient rejetées par l’entreprise et cette pollution impacterait directement les usagers, employés et riverains. « Le risque principal est le développement de maladies respiratoires, explique la députée. Il y a eu une première intervention de la Driee (direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie, ndlr) qui demandait une mise en conformité. Des travaux avaient alors été effectués par l’entreprise. » Mais, après plusieurs plaintes, notamment des employés de la déchetterie du Siredom, Grégory Courtas, vice-président du syndicat et maire EELV de Pussay, a envoyé un courrier au Préfet, le 4 février. La Driee a effectué, le 17, un second contrôle. « La Driee a affirmé que les travaux effectués n’étaient pas suffisants et que des particules continuaient d’être rejetées, explique Eva Sas. On nous a dit qu’un autre contrôle aurait lieu pour voir si des aménagements ont été faits. »
Des accusations qui énervent Gaston Desclozeauc, responsable d’exploitation sur le site d’Athis-Mons. « J’ai appelé la Driee moi-même en entendant les attaques du groupe politique. Ils m’ont dit qu’il n’y avait pas de mise en demeure, seulement un courrier que j’allais recevoir sous quinze jours. »

Plus d’informations à retrouver dans notre journal ou notre édition numérique du jeudi 25 février.