Rassemblées autour de Christian Leclerc, le maire de Champlan, près de 150 personnes ont rejoint la sous-préfecture de Palaiseau pour dire non au projet de stockage de déchets inertes dans la vallée de l’Yvette.
C’est le message d’un maire qui en a ras-le-bol, d’un élu qui ne mâche pas ses mots pour dénoncer «un projet incohérent et un déni de démocratie». Vendredi 7 septembre, c’est avec beaucoup d’émotion que le maire de Champlan, Christian Leclerc, a accueilli plus d’une centaine de personnes pour rejoindre la sous-préfecture de Palaiseau à pied. A ses côtés, des habitants, des associations de défense de l’environnement et des élus qui s’opposent au projet de stockage de déchets inertes à Villebon-sur-Yvette. Il est effectivement prévu d’enfouir 2,7 millions de tonnes de gravats du Grand Paris au sud de la ville, sur une ancienne zone humide. «Il y en a marre de la loi du pognon qui décide pour notre territoire. En tant que maire d’une petite commune, je me retrousse les manches tous les jours pour défendre l’intérêt de mes administrés. Je me bats depuis un an, j’ai écris près de 700 courriers mais les réponses se comptent sur les doigts d’une main. Il faut savoir dire stop, ce n’est que le début du combat», promet Christian Leclerc.
Tous craignent que ce projet augmente le risque d’inondation puisque le site serait la dernière zone d’expansion en cas de crue de l’Yvette. «Les remblais vont forcément venir tasser les nappes phréatiques et empêcher le bon écoulement des eaux. Nous avons déjà eu trois inondations en deux ans, ça suffit», s’exaspèrent certains habitants.
Plus d’éléments à retrouver dans notre édition numérique et notre journal du jeudi 13 septembre.