Dans un tweet, publié mercredi 10 février au soir, sur le réseau social, le député-maire d’Etampes s’est exprimé sur la déchéance de nationalité.
Franck Marlin, le député-maire d’Etampes, a suscité l’émoi mercredi 10 février au soir, sur le réseau social Twitter. Il a en effet indiqué, après le vote de la déchéance de nationalité par l’Assemblée nationale qu’il «faut élargir cette sanction aux proches également».
La sanction doit être stricte et rigoureuse car indigne d’être Français en pareil cas. Il faut élargir cette sanction aux proches également.
— Franck Marlin (@franckmarlin) February 10, 2016
Une sortie qui a engendré de nombreuses réactions des internautes.
Pour certains, ce fut pour demander des précisions :
@franckmarlin Expliquez-nous: la mère, le grand-père, le fils, la sœur ? Sur quels critères ? Éclairez-nous.
— Fabrice Arfi (@fabricearfi) February 10, 2016
Ou d’autres, se sont exprimés sur le ton de l’humour assimilant le député maire au dictateur de Corée du Nord :
On me souffle dans l’oreillette que Kim Jong-un approuve le tweet de @franckmarlin
— Comic Sans Inès (@ComicSansInes) February 10, 2016
Un Twittos a quant à lui préféré souligner les présences… ou non du député à l’Assemblée.
A propos d’absence… @N0n0g @franckmarlin @lesRepublicains pic.twitter.com/LhUJBUsMia
— Steph (@marst76) February 10, 2016
Ces critiques n’ont pas pour autant découragé Franck Marlin qui a confirmé ses positions jeudi 11 février sur Twitter à nouveau :
J’assume totalement l’étendue de la déchéance de la nationalité à toute personne s’étant rendue complice d’atteinte à la Nation. 2/3
— Franck Marlin (@franckmarlin) February 11, 2016
Le député-maire d’Etampes avoue avoir été surpris par cette réaction des réseaux sociaux et il livre ce jeudi matin ses réflexions sur le sujet. « La toile s’est déchaînée pour moi et c’est une première. Mais quand on écrit quelque-chose il faut assumer et c’est ce que je fais. Je ne suis pas là pour justifier ou pas mes propos. Je fais ce que je dis. C’est pour cela que je vais déposer une proposition de loi pour que les complices de quelqu’un qui a trahi la République ou que les proches qui n’ont rien fait pour l’en empêcher puissent être, potentiellement, déchus de la nationalité française ».
Franck Marlin a l’habitude d’utiliser sa liberté de parole et cet événement ne va certainement pas changer sa façon de faire. « Au moins les choses sont claires et les gens connaissent ma position. On ne peut pas reprocher aux gens de ne pas s’exprimer et leur dire ensuite « vous ne pouvez pas dire ça ». Je suis un esprit libre et je le resterai », conclut le parlementaire Essonnien, qui confie avoir également reçu des nombreux messages de soutien depuis hier.