Après avoir joué et produit de la musique pour les autres, l’artiste Nezick laisse libre cours à son imagination débordante.
» Je n’ai pas pour ambition de devenir riche avec la musique, je veux juste être écouté par curiosité « , confie Nezick, artiste post-rock. Depuis le 3 mars, son album Under est disponible en téléchargement sur différentes plateformes, et en CD depuis le 12 avril au Cultura de la zone de la Croix-Blanche.
Pour quelqu’un qui a baigné dans la musique depuis tout petit, Nezick a tout de même un parcours atypique. » Mes parents m’avaient inscrit au conservatoire de Grigny, puis j’ai continué au conservatoire national de Paris. » Jusque-là il était bien parti, mais il a fallu qu’il croise la route endiablée du rock. » A 17 ans, j’ai lâché la rigueur du conservatoire pour les groupes 1818, Absinthe et Faust. J’étais guitariste et chanteur … enfin plutôt hurleur ! « , ironise l’artiste.
Après ça, Nezick a eu une période musique de films. En parallèle de son activité de projectionniste cinéma à Juvisy, le quadragénaire réalisait de la musique pour les étudiants en fin d’études cinématographiques. » Impossible de réaliser des musiques pour les films quand vous n’êtes pas connu « , lance, catégorique, Nezick.
Il a marqué un pause de huit ans sans mélodie, puis a repris il y a deux ans, pour se concentrer sur une musique qui lui plaît, avant tout. » A ma bonne surprise, un morceau a bien fonctionné, surtout dans les pays scandinaves « . Dans son élan, il a auto-produit son album Under, composé de sept titres, aux accents organiques (basses, batterie, guitare) ponctués d’électro. Avant de produire à nouveau, Nezick souhaite se concentrer sur sa promotion, parce que » l’auto-production n’est pas donnée « .
Pour découvrir son univers, rendez-vous sur :
https://open.spotify.com/artist/5FQtGicDSwpsdvatjf42K7