Le CO Les Ulis va récupérer près de 600 000 euros sur le transfert d’Anthony Martial.
Depuis lundi, les téléphones de Jean-Baptiste Leroy, le président du CO Les Ulis, et de Mahamadou Niakaté, le coach de l’équipe sénior (DH), sonnent en continu au rythme des appels des médias nationaux qui veulent joindre le club formateur d’Anthony Martial.
« C’est la cohue totale, j’ai du mal à gérer ça », reconnaît le premier dans un demi-sourire. L’ancien attaquant ulissien (19 ans) a été officiellement transféré dans les dernières heures du mercato, mardi, de l’AS Monaco vers Manchester United (Premier League) pour 80 millions d’euros.
Une somme qui fait de lui le cinquième joueur le plus cher de l’histoire, juste devant Zinédine Zidane, vendu 75 millions d’euros de la Juventus Turin au Real Madrid en 2001. Grâce au mécanisme de la FIFA, le club essonnien va toucher 0,25 % du montant du transfert par année de formation entre 12 et 15 ans.
Parti à 14 ans de l’Essonne après y avoir découvert le football en débutant, Anthony Martial va donc rapporter au club de ses jeunes années (2006 à 2009) 0,75 % des 80 millions, soit 600 000 euros. « On aimerait percevoir trois années de notre budget total », résume Mahamadou Niakaté.
Le père d’Anthony Martial « a confiance »
Avant Martial, les dirigeants ulissiens ont déjà compté dans leur rangs d’autres grands noms comme Thierry Henry et Patrice Evra.
Pour le nouveau Mancunien, les négociations ont eu lieu à toute vitesse, comme le raconte Florent Martial, le père et conseiller d’Anthony : « Manchester nous a contacté dans la semaine. Anthony avait des propositions mais United, ça ne se refuse pas. Il a discuté avec Van Gaal (ndlr : le coach) qui lui a dit qu’il comptait vraiment sur lui. J’ai confiance en lui pour s’imposer. »
Si Martial évoluera désormais dans le mythique Old Trafford, fameux Thêatre des rêves, Florent Martial assure « qu’il va continuer de venirs aux Ulis, au stade Jean-Marc Salinier, comme il l’a toujours fait. »