[Essonne] Il faut sauver les contrats aidés du collège Neruda de Brétigny-sur-Orge

Leur avenir au collège Pablo-Neruda de Brétigny-sur-Orge est menacé. Suite à la décision du gouvernement de stopper les contrats aidés dans les secteurs non-marchands, en particulier dans l’Education nationale, deux personnes devront quitter l’établissement en 2018, à la fin de leur contrat aidé. Afin de sauvegarder « ces maillons clefs pour l’établissement », personnel, professeurs, parents et élèves se sont mobilisés ce vendredi 20 octobre à l’occasion du cross du collège.

Des pancartes accrochées aux vélos des professeurs, des banderoles à l’entrée de l’établissement, des mots écrits sur les tee-shirt des élèves : la mobilisation est totale. Vendredi 20 octobre, lors du cross du collège Pablo-Neruda de Brétigny-sur-Orge, l’ensemble des participants a manifesté son soutien à Véronique et Patricia. Toutes les deux en contrats aidés, l’une à la vie scolaire et l’autre au secrétariat de direction, elles devront quitter l’établissement en 2018. En effet, leur contrat prendra fin en janvier et en mars et, suite à la décision du gouvernement de limiter ces contrats précaires, il ne sera pas renouvelé.

Une situation qui n’est pas envisageable pour le corps enseignant et les parents d’élèves, bien conscients que ces deux postes sont « indispensables pour le bon fonctionnement du collège ». « En juin, un poste de surveillant a été supprimé. Mais on nous a certifié qu’un contrat aidé viendrait le remplacer à la rentrée. Ce n’est pas le cas, nous avons donc diminué la surveillances des élèves. Là, l’Etat veut une nouvelle fois nous pénaliser en supprimant la personne qui s’occupe des absences, des carnets de liaison, du portail, de la surveillance des élèves, etc. Si elle part, nous aurons 66 heures de surveillance en moins », s’exaspère Christelle Lamer, professeure et syndiquée au SNES-FSU.

Quant au second poste en contrat aidé, il permet l’ouverture du secrétariat de direction à temps plein. Si elle quitte le collège, il ne restera qu’une employée à mi-temps. Un départ qui mettrait « en péril le fonctionnement administratif ». « Nous savons très bien que ce sont des contrats précaires et ça, nous ne l’acceptons pas. Mais ce sont des gens essentiels pour nous », poursuit la professeure.

Une pétition a été lancée auprès des personnels et des parents d’élèves. Elle a déjà recueilli 200 signatures.