Guet-apens à Grand Vaux : 9 individus placés sous contrôle judiciaire

Le 17 février dernier, les sapeurs pompiers et les policiers de Savigny-sur-Orge essuyaient des jets de pierres et de cocktail Molotov. Lundi 26 juin, neuf individus ont été interpellés et placés en garde à vue. 48h après, ils ont tous été déférés devant le juge d’instruction. Ils sont tous les neuf placés sous contrôle judiciaire. Une information a été ouverte. Au total, ils sont treize à être mis en cause, dont un est déjà en prison dans une autre affaire.

Le 17 février, les pompiers de trois casernes sont appelés pour un feu d’appartement, rue Van-Gogh dans le quartier de Grand Vaux à Savigny. Mais une fois arrivés sur les lieux, les agents déployés se rendent alors compte qu’il n’y a rien. Quand ils repartent, ils se font alors bloqués par une vingtaine d’individus, cagoulés, masqués. Des pierres et des cocktails Molotov sont lancés sur les camions. « Heureusement, ils ont fermé les fenêtres, sinon, il y aurait pu y avoir un drame », évoque une source proche du dossier. Les policiers du commissariat débarquent peu de temps après et son eux-aussi victimes de jets de pavés. Une voiture est renversée, des poubelles en feu. En tout, l’affrontement durera de 19h à 20h. « Cette attaque est arrivée quelques mois après celle de Viry-Chatillon (un des policiers blessés venait d’ailleurs du commissariat de Savigny, ndlr) et peu de temps après l’affaire Théo, explique cette même source. Les sapeurs pompiers ont été très choqués. Il y a eu entre 8 et 30 jours d’ITT. »

Débute alors une enquête pour retrouver les individus. Grâce a des témoignages, qui ont permis de recueillir des noms, deux ADN retrouvés sur des cagoules laissées dans des poubelles et la téléphonie, les auteurs des faits sont retrouvés. Le 26 juin, ils sont interpellés à leur domicile à Epinay-sous-Sénart, Grand Vaux et Morangis.

Au total, 10 personnes sont interpellées, dont une déjà en prison dans une affaire de stupéfiants. Les neuf autres, de 17 à 21 ans, sont placés en garde à vue durant 48h avant d’être déférés pour l’ouverture d’une information judiciaire. Un juge d’instruction a été saisi. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Trois autres individus, identifiés, sont toujours recherchés par les forces de l’ordre.