L’association Sesaam organise une grande opération, le 18 février. Le but : récolter de l’argent pour financer les études de cinq Malgaches.
Cuisiniers et bloggeurs seront au rendez-vous, samedi 18 février, aux côtés de l’association Solidarité éducation scolarisation Akany Avoko Madagascar (Sesaam). De midi jusqu’au début de soirée, ils animeront des ateliers, dégustations et cuisineront des plats à emporter, dans le grand atelier du site Internet de cuisine « 750 g », à Paris. Les bénéfices seront entièrement reversés à l’association, qui se bat pour que les jeunes malgaches d’un centre d’accueil puissent poursuivre leurs études supérieures.
Une association née après un voyage en 2015
L’association Sesaam a vu le jour après un voyage à Madagascar. A l’initiative, Pascale Pla, elle-même née à Madagascar « L’objectif, c’est de faire quelque chose d’utile pour ce pays, un des plus pauvres au monde », explique-t-elle. Alors que Pascale fait plusieurs voyages entre la France et son pays natal, elle se rend dans un centre qui accueille 150 enfants, orphelins ou qui vivent des situations familiales extrêmement difficiles. « Le centre est dirigé par une directrice très active, qui fait tout pour rendre les jeunes autonomes, avec, par exemple, des cours d’horticulture, ce qui leur permet d’être autosuffisants en fruits et légumes », affirme la créatrice de Sesaam.
Le centre loge et nourri les enfants, jusqu’à leur majorité. Ensuite, ils retournent dans les rues de Madagascar, et doivent se débrouiller seuls. Parmi eux, certains jeunes comme Mirana (19 ans), Lanto (25 ans), Avo (18 ans), Lalaina (20 ans) et Dominique (26 ans) tentent de continuer leurs études. Ainsi, l’association de Pascale Pla essaie de prendre le relais sur le centre d’accueil. Ces cinq jeunes, qui ont tous décroché le bac et sont sortis du centre, rêvent d’études dans différents domaines : le social pour Mirana, le tourisme pour Lanto, les mathématiques pour Lalaina, le commerce international pour Dominique ou encore la sociologie pour Avo. L’association a estimé le coût de l’aide à 1 000 € par an et par jeunes, pour le logement, les frais de scolarité, les habits, les livres… « Il faudrait donc qu’on puisse récolter 5 000 euros pour les cinq futurs étudiants », estime Pascale.
Pour y arriver, l’association jouit d’un partenariat de taille avec 750 g : « Grâce à eux, nous disposons d’un grand atelier pour le 18 février et avec leurs partenariats, nous avons réussi à avoir des ingrédients. Cela permet de maximiser les bénéfices qui seront reversés aux jeunes. »
• Le 18 février, à partir de 12h
60, rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris
Crédit photo : Létitia (dessins) / Alexandra Vaagahu (affiche)