LE RÉPUBLICAIN DE L’ESSONNE.
Le Républicain de l’Essonne est depuis plus de 70 ans le premier hebdomadaire du département. Il couvre toute l’actualité locale et départementale, ainsi que l’intégralité des événements sportifs et les loisirs. Acteur majeur de notre département, et au-delà de sa mission principale d’informations, le journal multiplie les partenariats auprès des associations sportives et culturelles et des médias locaux. Le Républicain participe à diverses manifestations locales, ainsi qu’à la découverte de notre patrimoine au travers de l’histoire locale. Le journal s’engage auprès des entreprises ou des organismes économiques pour le maintien de l’activité et le retour à l’emploi. La quantité et la richesse de nos informations sont permises grâce à la collaboration d’une quinzaine de journalistes professionnels accrédités et d’un réseau de correspondants locaux. Qui peut mieux servir et parler de l’Essonne sinon des Essonniens ?
Récompense suprême du rôle économique et social d’un média, le Républicain de l’Essonne est consacré premier journal de publication d’annonces légales du département.
JEAN BOUVET, FONDATEUR DU RÉPUBLICAIN DE L’ESSONNE
Jean Bouvet (1910–1989) est né à Corbeil-Essonnes. Bien que fils de charcutier, il s’oriente vers le métier de linotypiste-typographe, une spécialité de sa ville natale, qu’il exerce dans plusieurs imprimeries. En 1942, il met son savoir-faire au service de la résistance. Un engagement qui lui vaudra les insignes de l’ordre du Mérite. Il « compose du plomb » pour des affiches, des faux papiers, des brassards, des tracts et les journaux clandestins comme l’Humanité, Francs-tireurs, Combat ou Le Populaire.
À la libération, la presse renaît et des dizaines de titres apparaissent dans le pays. Soutenu par les autorités, Jean Bouvet peut réaliser un vieux rêve : fonder un journal destiné à tous ceux qui n’ont jamais accepté la défaite malgré les usurpateurs de Vichy. Il crée la société Libération Presse et appelle son hebdomadaire le Républicain. D’abord organe du comité de libération, ce journal indépendant s’installe rue de la Barre, dans le centre de Corbeil. Le journal parvient à surmonter les difficultés financières qui touchent toute la presse d’après-guerre puis Jean Bouvet s’associe à Roger Laborde, directeur des grands Moulins de Corbeil et à René-Albert Bailly, négociant en machines-outils et fruits et légumes à Étampes. La ville de Corbeil a été libéré le 25 août 1944 et c’est l’euphorie de la libération. Le premier numéro du Républicain sort le vendredi 6 octobre 1944. Il ne fait que quatre pages en raison de la pénurie et de la restriction de papier. Il est tiré sur une vieille machine à retirations Lambert d’une capacité de 1000 exemplaires à l’heure. Ce premier numéro est distribué gratuitement dans la ville de Corbeil et ses alentours. Organe du comité de libération, le nouvel hebdomadaire ouvre sa première une par une photo du Général De Gaulle. L’histoire du Républicain est en marche…
LE RÉPUBLICAIN DE L’ESSONNE EN LIGNE
Présent sur la toile depuis plus de cinq ans, nous avons fait évoluer notre site afin que vous puissiez profiter du Républicain de l’Essonne sur Internet. L’interactivité de ce média donne une approche attractive de l’actualité en Essonne et permet de créer un véritable portail d’échange entre tous les acteurs du département. Désormais, la rénovation du site avec la mise en place de l’intégralité du journal en ligne montre la volonté d’implication de la rédaction à se développer sur plusieurs supports et de s’adapter à son époque.