Il y a trois ans, Ambre, alors âgée de quatre mois, est décédée au centre hospitalier sud-francilien d’Evry-Corbeil (CHSF). Les conditions de transfert de la petite fille, d’un hôpital à un autre, ont été remises en cause par les parents. Début septembre, ils ont reçu un rapport d’experts, nommés pour clarifier la situation. Un rapport «accablant pour les médecins», disent-ils.
Il y a trois ans, les parents de la petite Ambre expliquaient simplement vouloir comprendre. Comprendre ce qui était arrivé à leur bébé, âgée alors d’à peine quatre mois et décédée le 6 octobre 2013 au centre hospitalier sud-francilien d’Evry-Corbeil (CHSF), dans des conditions qu’ils estiment floues.
Suite à cela, le Parquet d’Evry avait ouvert une enquête pour homicide involontaire. Un groupe d’experts avait alors été nommé afin d’étudier les conditions dans lesquelles la fillette, née à 28 semaines et grande prématurée, avait été prise en charge par les différents hôpitaux.
«Peut-être aurions-nous préféré apprendre qu’Ambre avait une maladie incurable.»
Début septembre 2016, trois années plus tard, Sonia et Eric Goyard ont reçu le rapport d’experts. Un rapport qu’ils qualifient « d’accablant ». Selon eux, le rapport conclut que les hôpitaux n’ont pas donné une chance de survie à leur enfant.
« Ce rapport est-il une victoire ? Oui et non. Peut-être aurions-nous préféré apprendre qu’Ambre avait une maladie incurable. Or, ici, nous savons que notre bébé est mort à cause de la négligence des médecins », regrette le papa. Aujourd’hui, ils demandent à ce que les médecins soient ré-entendus. L’instruction étant encore en cours, leur avocate est soumise au secret professionnel quant à la tournure judiciaire que pourrait prendre cette affaire.
L’intégralité de l’article est à découvrir dans l’édition du 22 septembre 2016