Rentrée scolaire : les tableaux numériques envahissent les classes

Aux Ulis, Richard Verdier est professeur des écoles, il enseigne depuis 7 ans avec un tableau numérique à l’école élémentaire des Bergères. 

 

Le Républicain : «Depuis quand utilisez-vous un tableau numérique interactif (TNI) ?

 

Richard Verdier : J’en ai un depuis 2009. J’étais un des premiers enseignants des Ulis à en avoir un. Je ne travaille plus que sur ça. Avec le TNI on peut tout faire. Il peut faire tableau, on peut faire de la recherche internet, c’est bien pour expliquer quelque chose en le montrant instantanément quand on est en cours, ça va beaucoup plus vite. Le TNI permet aussi d’enregistrer tout ce qui est fait par l’élève. Ca permet de revenir sur les gestes d’écriture, on peut leur montrer quand ils ont fait la lettre à l’envers par exemple. On fait des ateliers où un groupe fait des exercices au tableau, après on peut discuter avec eux de ce qui est faux, ils peuvent voir où ils se sont trompés. On nous avait aussi fourni des boîtiers (de vote électronique ndlr), je m’en servait pour faire du calcul mental. Ca permet aussi de valider ce qu’ils ont retenu de la journée, et adapter notre manière d’enseigner. Pour tout ce qui est préparation de cours ça aide beaucoup.

 

Le Républicain : Et la réception des élèves ?

 

R.V : Les enfants sont beaucoup plus attirés par tout ce qui est visuel. Ce qui compte c’est la motivation par rapport à l’outil. J’ai dû faire une liste où je coche qui passe au TNI parce que tous les enfants veulent y aller.

 

Le Républicain : Existent-ils des limites à ces tableaux numériques ?

 

R.V : Le gros problème avec le TNI c’est la formation, on en a une au début mais après on se forme tout seul. J’ai une collègue qui ne l’utilisait que comme vidéo-projecteur, c’est dommage. Il faudrait plus de formation. »

 

Propos recueillis par Joséphine Kloeckner.

 

Retrouvez le dossier spécial Rentrée scolaire dans notre édition du 1er septembre